Réalisation :
Nick Broomfield
Principaux artistes :
Nick Broomfield, Eric Burdon, Freddie Fox, Penelope Tree
Genre : Documentaire
Titre original : The Stones and Brian Jones
Nationalité : Royaume-Uni
Langue de tournage : Anglais
Durée : 1h38
Année de production : 2023
Date de première mise en salle : 19 février 2025
Distributeur : Program Store
Présentation
Qui se souvient vraiment de Brian Jones ? Pourtant, il est le visionnaire à l'origine des Rolling Stones. A travers des interviews exclusives de proches, des membres du groupe et grâce à des archives rares et inédites, ce documentaire retrace l'incroyable parcours de ce musicien de génie. Célébrant son rôle fondamental dans la naissance et le succès des Rolling Stones, le film plonge au cœur des tensions internes qui ont conduit à son éviction tragique, révélant une histoire fascinante et bouleversante sur l'ascension du plus grand groupe de rock de tous les temps.
Brian Jones et les Rolling Stones : la distribution
Réalisation : Nick Broomfield
Casting : Nick Broomfield (Self - Narrator and interviewer), Eric Burdon (Self - The Animals), Freddie Fox (Brian Jones), Penelope Tree (Self - Brian's Friend), Bill Wyman (Self - Rolling Stones Bassist), Mick Jagger (Self - Rolling Stones Singer), Keith Richards (Self - Rolling Stones Guitarist), Michael Lindsay-Hogg (Self), Jane Ormsby-Gore (Self - Inspiration for 'Lady Jane'), Ronald Schneider (Self - U.S. Tour Manager), Zouzou (Self - Brian's Girlfriend 1965), Volker Schlöndorff (Self)
Distribution technique : Nick Broomfield (texte), Nick Broomfield (scénario), Tristan Copeland (direction artistique), Marc Hoeferlin (texte), Marc Hoeferlin (scénario), Marc Hoeferlin (direction artistique), Sam Mitchell (direction artistique)
Avant Brian Jones et les Rolling Stones, Nick Broomfield a réalisé Battle for Haditha en 2007, Biggie et Tupac en 2002 et Kurt & Courtney en 1998.
Le scénario du film a été écrit par Nick Broomfield et Marc Hoeferlin, qui avaient déjà écrit ensemble Battle for Haditha en 2007.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Nick Broomfield dans Kurt & Courtney (1998) et Freddie Fox dans Fanny Lye Deliver'd (2020) et Docteur Frankenstein (2015).
Derniers avis sur le film : Brian Jones et les Rolling Stones
Avis publié par alicia deys le 13 juillet 2025
Beau et émouvant documentaire. Sur le fond, l'histoire tragique de Brian Jones ne peut s'analyser seulement au travers des relations interpersonnelles au sein du groupe, formé de très jeunes gens, qui ont dû faire face à une tornade de succès inattendue, terriblement oppressante, souvent violente comme ils l'ont raconté bien plus tard. Brian Jones brillant jeune homme, venait d'un milieu aristocratique, affreusement rigide, cruel. Comment ce jeune homme dépendant de ses parents, tant au plan matériel qu'émotionnel, soumis à la loi d'un père castrateur et réactionnaire, rebelle, mais nié dans son intimité, son identité aurait pu faire face à ce qu'il a subi : impossibilité d'avoir une histoire d'amour avec une quelconque "roturière". La jeune femme avec laquelle il voulut se marier, son amour, enceinte, fut écartée violemment sans doute avec de l'argent, priée de mener sa grossesse à son terme (pas d'IVG à l'époque) et à sa naissance leur enfant - qu'il ne vit donc jamais jamais - fut placé dans une institution sur ordre du père de Brian. (qu'est-il devenu?). Au lieu d'aller à la facilité en imputant la mort et le naufrage de Brian Jones à Mick Jagger, (Brian ne pouvait plus jouer tant il était sous l'influence de la drogue) le réalisateur aurait dû creuser davantage cette histoire familiale si cruelle mas aussi sa relation avec Anita Palenberg, femme manipulatrice et toxique ainsi que cela sera confirmé ultérieurement, Keith Richards l'ayant littéralement fuie pour sauver sa peau. Les Stones étaient jeunes, comme les Beatles ils connurent obligatoirement des conflits de pouvoir, des désaccords. Ils sont toujours là. Le discours consistant à dire que Brian (et Marianne Faithfull que j'aimais tant), tous deux issus de milieux aristocratiques ont presque appris à lire aux "petits voyous prolétaires" de Datford, c'est plus que léger, méprisant et inexact. Keith Richards, le plus pauvre de tous, connaissait le jazz, la musique grâce à son grand-père. Il était pauvre mais bien loin d'être inculte. Dans les familles anglaises, après-guerre, ainsi que l'explique Paul Mac Cartney, fils d'ouvrier lui aussi, la musique, tel ou tel instrument (piano, guitare) étaient présents dans toutes les familles, quel que soit leur milieu social. Ce fut vrai pour tous ces jeunes qui ont bouleversé le monde, fait une véritable révolution tant au plan musical qu'au plan politique et moral. David Bowie en fait partie.
Avis publié par Laurent le 25 février 2025
Excellente production d'archives souvent inédites.
2 avis sur Brian Jones et les Rolling Stones
Avis publié par alicia deys le 13 juillet 2025
Beau et émouvant documentaire. Sur le fond, l'histoire tragique de Brian Jones ne peut s'analyser seulement au travers des relations interpersonnelles au sein du groupe, formé de très jeunes gens, qui ont dû faire face à une tornade de succès inattendue, terriblement oppressante, souvent violente comme ils l'ont raconté bien plus tard. Brian Jones brillant jeune homme, venait d'un milieu aristocratique, affreusement rigide, cruel. Comment ce jeune homme dépendant de ses parents, tant au plan matériel qu'émotionnel, soumis à la loi d'un père castrateur et réactionnaire, rebelle, mais nié dans son intimité, son identité aurait pu faire face à ce qu'il a subi : impossibilité d'avoir une histoire d'amour avec une quelconque "roturière". La jeune femme avec laquelle il voulut se marier, son amour, enceinte, fut écartée violemment sans doute avec de l'argent, priée de mener sa grossesse à son terme (pas d'IVG à l'époque) et à sa naissance leur enfant - qu'il ne vit donc jamais jamais - fut placé dans une institution sur ordre du père de Brian. (qu'est-il devenu?). Au lieu d'aller à la facilité en imputant la mort et le naufrage de Brian Jones à Mick Jagger, (Brian ne pouvait plus jouer tant il était sous l'influence de la drogue) le réalisateur aurait dû creuser davantage cette histoire familiale si cruelle mas aussi sa relation avec Anita Palenberg, femme manipulatrice et toxique ainsi que cela sera confirmé ultérieurement, Keith Richards l'ayant littéralement fuie pour sauver sa peau. Les Stones étaient jeunes, comme les Beatles ils connurent obligatoirement des conflits de pouvoir, des désaccords. Ils sont toujours là. Le discours consistant à dire que Brian (et Marianne Faithfull que j'aimais tant), tous deux issus de milieux aristocratiques ont presque appris à lire aux "petits voyous prolétaires" de Datford, c'est plus que léger, méprisant et inexact. Keith Richards, le plus pauvre de tous, connaissait le jazz, la musique grâce à son grand-père. Il était pauvre mais bien loin d'être inculte. Dans les familles anglaises, après-guerre, ainsi que l'explique Paul Mac Cartney, fils d'ouvrier lui aussi, la musique, tel ou tel instrument (piano, guitare) étaient présents dans toutes les familles, quel que soit leur milieu social. Ce fut vrai pour tous ces jeunes qui ont bouleversé le monde, fait une véritable révolution tant au plan musical qu'au plan politique et moral. David Bowie en fait partie.
Avis publié par Laurent le 25 février 2025
Excellente production d'archives souvent inédites.
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