Classe à part

Lena, jeune fille brillante et jolie, est coincée dans une chaise roulante. Après avoir étudié chez elle pendant des années, elle se voit acceptée dans une classe spéciale pour enfants handicapés qui leur donne la possibilité de démontrer à une commission, à la fin de l’année, qu’ils « méritent » de rejoindre une classe « normale » avec les autres enfants. La classe est peuplée d’élèves aux handicaps divers et variés, du syndrome de Down aux troubles bipolaires ou au simple bégaiement. Lena tombe amoureuse d’Anton, mais leur relation va être mise à mal, à cause de l’administration, des idées rétrogrades de leurs familles et de la cruauté de leurs camarades.

Le réalisateur (de 26 ans) Ivan I. Tverdovsky a confié avoir souhaité filmer ce récit à hauteur d’adolescents pour mieux capter le ressenti des jeunes, dont il se sent plus proche, et non le point de vue des adultes. Si le long-métrage s’avère être une pure fiction, il conserve néanmoins un fond documentaire certain qui fait le constat, rude mais courageux, de l’échec d’un enseignement qui ne permet pas à ses élèves de revenir à une vie « normale ».