Cloud

De Kiyoshi Kurosawa (2024)
Cinémas Horreur 2h04

Réalisation : Kiyoshi Kurosawa
Principaux artistes : Masaki Suda, Kotone Furukawa, Daiken Okudaira, Amane Okayama
Genre : Horreur
Titre original : Kuraudo
Nationalité : Japon
Langue de tournage : Japonais
Durée : 2h04
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 4 juin 2025
Distributeur : Art House

Présentation

Ryosuke plaque tout pour vivre de la revente en ligne. Mais bientôt, certains clients menaçants resserrent l’étau autour de lui sans qu’il en comprenne les raisons. Son rêve d’indépendance vole en éclats. Dans un Japon hyperconnecté, fuir est impossible. Surtout quand on ignore les règles du jeu.

Après le moyen-métrage ChimeCloud est le deuxième des trois projets de 2024 de Kiyoshi Kurosawa à sortir en salles en France. Habitué du film de genre, il veut ici présenter un projet d'action violent. « L'un des principaux objectifs que je me suis fixés était de m'éloigner des protagonistes typiques des films d'action japonais, exposés à la violence dans leur vie quotidienne. Il aurait été trop facile de représenter par exemple des gangsters, yakuzas ou mafieux, la police ou l’armée. Je savais que ce film devait être différent, et c’est ce qui a fait de ce projet un long processus d'essais et d'erreurs », explique le réalisateur.

Cloud : la distribution

Réalisation : Kiyoshi Kurosawa

Casting : Masaki Suda (Ryôsuke Yoshii), Kotone Furukawa (Akiko), Daiken Okudaira (Sano), Amane Okayama (Miyake), Yoshiyoshi Arakawa (Takimoto), Masataka Kubota (Muraoka), Masaaki Akahori (Sôichi Tonoyama), Mutsuo Yoshioka (Yabe), Yûgo Mikawa (Inoue), Maho Yamada (Chizuru Tonoyama), Toshihiro Yashiba (Hôjô), Yoshiyuki Morishita (Murota), Tetsuya Chiba (le chasseur)

Distribution technique : Kiyoshi Kurosawa (scénario), Takuma Watanabe (musique), Yasuyuki Sasaki (direction artistique)

Kiyoshi Kurosawa a écrit et réalisé Cloud. Précédemment, Kiyoshi Kurosawa a aussi réalisé Chime en 2024, Les Amants sacrifiés en 2020, Au bout du monde en 2019 et Invasion en 2018.

La musique a été composée par Takuma Watanabe, qui avait composé auparavant la bande son des films Desert of Namibia en 2024, Chime en 2024 et Aristocrats en 2020.

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Masaki Suda dans Le Garçon et le Héron (2023) et N'oublie pas les fleurs (2022) et Kotone Furukawa dans Contes du hasard et autres fantaisies (2021).

Derniers avis sur le film : Cloud

Avis publié par Salles-cinema.com le 12 juin 2025

Étonnant polar qui suit la descente aux enfers d'un revendeur de marchandises sur Internet, obsédé par le gain. Superbe mise en scène et tension croissante signées du cinéaste japonais du diptyque Shokuzai.

Avis publié par Lana le 10 juin 2025

On se demande bien pourquoi le scénario est si lent et si laborieux car le pitch est vraiment simple voire simpliste.

Avis publié par Xavier le 8 juin 2025

Nouveau Far West de l'arnaque et du crime, miroir aux alouettes d'un El Dorado où l'anonymat permet tout en toute impunité, internet revient dans la filmographie de Kurosawa (Kaïro -"connexion"- en 2001).

Dans Karïo la virtualité permettait le surgissement cataclysmique du morbide dans le monde vivant. Dans Cloud 25 ans plus tard, le réseau a pris un vil virage mercantile fait de brigandages et de malversations, de traques et de délations, autant de dérives gravement délétères à nos sociétés, permises par des technologies faciles et ubiquitaires.

À travers les mésaventures d'un jeune homme croyant échapper aux affres du petit salariat en devenant "scalper" (pilleur de stock de marchandises afin d'en organiser la pénurie et la revente à des prix artificiellement surcotés) Cloud dépeint le désespoir et la misère intrinsèque d'une société bassement productiviste et avilissante, sans autre rêve que la fortune facile et le matérialisme, sans autre moyen que la prédation de l'autre, où l'authenticité même d'une relation humaine -amicale, professionnelle, amoureuse- est sujette à la cupidité vénale.

Œuvre kaléidoscopique, profonde et contemporaine, à voir et à revoir.

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Retour aux sources pour Kiyoshi Kurosawa : avec Cloud, le réalisateur japonais réinvestit les champs de l'angoisse, sur fond de commerce en ligne et de société hyper-connectée. Il signe un film d'une maîtrise exemplaire.

Banlieue 91
Calypso
38 rue Victor-Basch
91170 Viry-Châtillon
VO
20:45
Banlieue 91
Calypso
38 rue Victor-Basch
91170 Viry-Châtillon
VO
18:00
Paris 6
Saint-André-des-Arts
30 rue Saint-André-des-Arts (S. 1&2) - 12 rue Gît le Cœur (S. 3)
Paris 6e
VO
10:20
Paris 10
L'Archipel
17 boulevard de Strasbourg
Paris 10e
VO
20:20
Banlieue 91
Calypso
38 rue Victor-Basch
91170 Viry-Châtillon
VO
20:45

3 avis sur Cloud

Avis publié par Salles-cinema.com le 12 juin 2025

Étonnant polar qui suit la descente aux enfers d'un revendeur de marchandises sur Internet, obsédé par le gain. Superbe mise en scène et tension croissante signées du cinéaste japonais du diptyque Shokuzai.

Avis publié par Lana le 10 juin 2025

On se demande bien pourquoi le scénario est si lent et si laborieux car le pitch est vraiment simple voire simpliste.

Avis publié par Xavier le 8 juin 2025

Nouveau Far West de l'arnaque et du crime, miroir aux alouettes d'un El Dorado où l'anonymat permet tout en toute impunité, internet revient dans la filmographie de Kurosawa (Kaïro -"connexion"- en 2001).

Dans Karïo la virtualité permettait le surgissement cataclysmique du morbide dans le monde vivant. Dans Cloud 25 ans plus tard, le réseau a pris un vil virage mercantile fait de brigandages et de malversations, de traques et de délations, autant de dérives gravement délétères à nos sociétés, permises par des technologies faciles et ubiquitaires.

À travers les mésaventures d'un jeune homme croyant échapper aux affres du petit salariat en devenant "scalper" (pilleur de stock de marchandises afin d'en organiser la pénurie et la revente à des prix artificiellement surcotés) Cloud dépeint le désespoir et la misère intrinsèque d'une société bassement productiviste et avilissante, sans autre rêve que la fortune facile et le matérialisme, sans autre moyen que la prédation de l'autre, où l'authenticité même d'une relation humaine -amicale, professionnelle, amoureuse- est sujette à la cupidité vénale.

Œuvre kaléidoscopique, profonde et contemporaine, à voir et à revoir.

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