I Love Peru

navrant, ennuyeux , pas vraiment drole non plus , à part quelques moments ... à fuir

Un pur navet ou Raphael Quenard nous decrit son voyage au Perou...sans interet meme ce film est a prendre au second degre, peu d emotions, en bref on s ennuie ferme ....heureusement que le film ne dure qu une petite heure....on y decrit notamment la solitude des comediens inconnus qui sont ignores des stars !!!!

Savoureux.

C'est si bien fait qu'on y croit, au vrai biopic. Jeu d'acteur extraordinaire. Ça ne se prend jamais au sérieux, et pourtant, derrière l'humour au deuxième degré, il y a plus profond, plus humain, plus philosophique. Raphaël Quenard s'en donne à cœur joie, on l'accompagne volontiers dans ses délires.

Ce film est un ovni de par la liberté et la fraîcheur qu'il propose. Sous des aspects de documentaire issu d'un montage de captations à l'arrache de l'acteur par son ami Hugo, on se laisserait croire à un débridé biopic domestique. Pour ajouter du sens et une évolution, une trame narrant des velléités de réussite en tant qu'acteur puis une aventure amoureuse qui se fait et se défait, ce qui justifie une consolation transcendante, est établie.
Là où le film tape fort. Premièrement ceux qui aiment l'acteur rehausseront leur vénération, et ceux qui le trouvent enfermé dans un genre, singularité trop pleine, attitude faussement intello-dadaïste, phrasé d'idiot y verront la saturation de trop. Car on est face à un "Quenard ++“ qui laisse libre cours à sa désinhibition. On n'est pas loin de l'adolescent sale gosse où toute vulgarité crée un comique qui le rend très seul à la faveur d'un contexte ou d'une interaction à enjeu. Pour le coup la salle rit de bon cœur. Souvent. Cela permet d'exposer une très belle palette d'un comédien qui investit avec maîtrise et courage toute émotion. Ça lui fait d'ailleurs des têtes qu'on ne lui a jamais vues, il est à la fois beau, moche, touchant, jeune, athlétique, charmant, banal, inspiré... et très libre. Une vitalité multiple en somme.
Secondement, on aborde tous les sujets, surtout les plus scabreux que le mainstream confine. Et puis il y a une poésie qui sourd par du faussement décalé et déplacé qui est davantage une prise de parole très singulière et assumée, affranchie de tout, donc décapante.
La rédemption passe finalement par l'amitié qui subsume tout et une tentative de transcendance... autoréflexive, condor ou pas.
R Moulu, dramaturge & critique

Même si c’est à voir au second degré… !!! Beaucoup de longueurs… peu de créativité… j’avoue m’être ennuyée !

Décevant, ennuyeux, sans intérêt. J'attendais mieux de cet acteur prometteur.

Bon divertissement, avec beaucoup d'autodérision, sur la quête de réussite des comédiens, l'amitié, l'amour, la solitude. Ma partie préférée et la plus émouvante est celle qui se déroule au Pérou où l'acteur au cœur brisé se met à nu et montre sa vulnérabilité à travers cette quête délirante du condor qui a un message profond à délivrer. Sinon, Raphaël Quenard me fait beaucoup penser à Roman Freyssinet avec qui il partage ce même goût pour les réflexions décalées et un regard délirant sur la vie.