Réalisation :
Céline Gailleurd, Olivier Bohler
Principaux artistes :
Isabella Rossellini, Fanny Ardant, Lyda Borelli, Pina Menichelli
Genre : Documentaire
Titre original : Italia. Il fuoco, la cenere
Nationalité : Italie, France
Durée : 1h34
Année de production : 2021
Date de sortie (ou ressortie) : 15 mars 2023
Distributeur : Carlotta Films
Présentation
Conçu sous la forme d’un essai lyrique et onirique, le documentaire retrace la naissance du septième art dans une Italie à peine unifiée, des premières images au parlant et à la chute dans le précipice du fascisme. Cette industrie cinématographique florissante a donné naissance au péplum, fait éclore les premières stars, que l’on nommait alors des dive et révélé des cinéastes qui se sont forgé un style en s’inspirant des œuvres les plus en vogue de l’époque, que ce soit en peinture, en littérature, au théâtre ou à l’opéra.
Italia, Le Feu, La Cendre est un film entièrement composé d’images d’archives tournées en Italie entre 1896 et 1930, dont la plupart n’ont jamais été montées depuis leur sortie en salles, au début du XXe siècle. Céline Gailleurd et Olivier Bohler proposent une virée dans le cinéma muet italien, de son ascension à sa mort, à travers la vision des créateurs et spectateurs de cette époque, entre autres Pastrone, Bertini, Pirandello, Dalí, Canudo, Gramsci.
Italia, le feu, la cendre : la distribution
Réalisation : Céline Gailleurd, Olivier Bohler
Casting : Isabella Rossellini (narratrice), Fanny Ardant (narratrice), Lyda Borelli, Pina Menichelli, Francesca Bertini, André Deed
Avant Italia, le feu, la cendre, Céline Gailleurd et Olivier Bohler ont réalisé Edgar Morin, chronique d'un regard en 2014.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Isabella Rossellini dans Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (2021) et Helmut Newton, l'effronté (2020) ; Fanny Ardant dans Les Jeunes Amants (2021) et ADN (2020) et Lyda Borelli dans La memoria dell'altro (1914).
Italia, le feu, la cendre : à propos
Italia, le feu, la cendre est entièrement composé d'images d'archives tournées en Italie entre 1896 et 1930, dont la plupart n'ont jamais été montées depuis leur sortie en salles, au début du XXe siècle. Les protagonistes sont les réalisateurs et les réalisatrices, les acteurs et actrices, les techniciens ou les intellectuels de l'époque, c'est à dire ceux qui ont créé ou qui étaient spectateurs de ces images au début du siècle dernier.
Pastrone, Bertini, Pirandello, Dalí, Canudo, Gramsci... Ce sont leurs mots, lus par Fanny Ardant dans la version française – et par Isabella Rossellini dans les versions italienne et anglaise –, qui font revivre ce que ces hommes et ces femmes ont vu dans ces films, ce qui les a enchantés, étonnés ou bouleversés. Ainsi le film narre l'éclosion d'un art dédié au sublime, à la sophistication et à la mort. Une époque de splendeur qui tombera dans l'abîme du fascisme, avant que l'Italie ne s'affirme de nouveau comme l'une des plus grandes cinématographies mondiales après la Seconde Guerre mondiale.
Les réalisateurs Céline Gailleurd et Olivier Bohler expliquent :
« Les bobines de films nitrate qui ont survécu dans les fonds d’archives européens que nous avons explorés au fil des ans incarnent toute la mémoire du cinéma et la fragilité même de cette mémoire, sa beauté éclatante et son inexorable décomposition. Le film permet au public de découvrir des images, des cinéastes et des acteurs qui lui sont inconnus mais qui représentent un pan immense de l’histoire du cinéma.
Ces films sont extrêmement rares si l’on considère qu’il ne reste aujourd’hui que 15 % du nombre total de films réalisés en Italie à l’époque : seule une poignée de titres, récemment restaurés, existe aujourd’hui en DVD, tandis que les autres restent largement inédits, à l’exception de rares projections dans des cinémathèques ou des festivals internationaux. Si la structure générale du film entend préserver une certaine chronologie, cette histoire du cinéma reste avant tout poétique. Nos choix se sont portés sur les œuvres les plus innovantes d’un point de vue formel, celles qui semblaient encore pouvoir nous enseigner quelque chose sur le cinéma, voire nous apprendre à faire du cinéma autrement. »
Derniers avis sur le film : Italia, le feu, la cendre
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