La Belle de Gaza

Elles étaient une vision fugace dans la nuit. On m'a dit que l'une d'entre elles était venue à pied de Gaza à Tel-Aviv. Dans ma tête je l'ai appelée La Belle de Gaza.

Après Would You Have Sex with an Arab? et M, Yolande Zauberman conclue sa trilogie de la nuit avec La Belle de Gaza, son nouveau documentaire. C'est lors du tournage de M que la cinéaste rencontre celle qu'elle surnomme « La Belle de Gaza », cette dernière aurait dit au compagnon de la documentariste, qui prenait le son du film, qu'elle aurait marché de Gaza à Tel-Aviv. « Il fallait que je la retrouve. À chacune des occasions qui m’ont été données de revenir là-bas, j’ai cherché cette Belle de Gaza. Cette recherche est devenue la colonne vertébrale du film. On était bien avant le 7 octobre et Gaza me paraissait déjà être l’enfer sur terre, une prison aux portes infranchissables », précise Yolande Zauberman, dont le film a été projeté lors du Festival de Cannes en 2024.