Le Ciel peut attendre

Richissime Américain d’une soixantaine d’années, Henry Van Cleve, surpris par la mort, se présente de lui-même aux portes de l’Enfer. Reçu par « Son Excellence », le Diable en personne, il expose les raisons qui l’amènent là. Depuis son enfance, Henry fut toujours attiré par les femmes. Il se conduit en libertin jusqu’au jour où il rencontre la délicieuse Martha, qu’il épouse. Don Juan impénitent, Henry est vite repris par ses démons, entraînant la rupture avec Martha qui rejoint alors sa famille. Le couple se réconcilie et opterait pour l’oubli si ne survenaient de nouvelles épreuves avec le fils de Henry qui suit l’exemple de son père. Un récit d’une telle sincérité ne manque pas d’ébranler Satan en personne !

Le Ciel peut attendre figure parmi les derniers films réalisés par Ernst Lubitsch. À l’origine, le rôle était destiné à Rex Harrison ou Fredric March mais, pour des raisons financières, c’est Don Ameche qui fut retenu par la production. D’abord mécontent, Lubitsch ne regretta finalement pas ce choix. Le Ciel peut attendre est le seul de ses films pour lequel le cinéaste a entièrement utilisé le Technicolor.