Réalisation :
François Ozon
Principaux artistes :
Benjamin Voisin, Rebecca Marder, Pierre Lottin, Denis Lavant
Genre : Drame
Nationalité : France
Langue de tournage : Français
Durée : 2h00
Année de production : 2025
Date de sortie (ou ressortie) : 29 octobre 2025
Distributeur : Gaumont
Présentation
Alger, 1938. Meursault, un jeune homme d'une trentaine d'années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. Puis il reprend sa vie de tous les jours. Mais son voisin, Raymond Sintès, vient perturber son quotidien en l'entraînant dans des histoires louches jusqu'à un drame sur une plage, sous un soleil de plomb.
Alors qu'un projet de triptyque de courts-métrages a été abandonné, François Ozon a décidé d'adapter en long-métrage l'un d'entre eux, dans lequel Benjamin Voisin devait interpréter le rôle principal. « Pour le nourrir, j’ai relu L’Étranger, que je n’avais pas relu depuis mon adolescence. Et là, ce fut un choc : ce roman avait gardé toute sa puissance et rejoignait des choses que je voulais raconter – en plus intelligent et en plus fort », raconte le cinéaste, qui a choisi de conserver Benjamin Voisin dans le rôle-titre.
L'Étranger : la distribution
Réalisation : François Ozon
Casting : Benjamin Voisin (Meursault), Rebecca Marder (Marie Cardona), Pierre Lottin (Raymond Sintès), Denis Lavant (Salamano), Swann Arlaud (Aumônier Prison), Christophe Malavoy (Juge), Nicolas Vaude (Procureur), Benjamin Hicquel (Gendarme Palais de Justice), Jean-Charles Clichet (Avocat), Mireille Perrier (Mère Meursault), Hajar Bouzaouit (Djemila), Abderrahmane Dehkani (Moussa), Jérôme Pouly (Céleste), Jean-Claude Bolle-Reddat (Concierge Asile), Christophe Vandevelde (Masson), Jean-Benoît Ugeux (Directeur Asile), Salim Benmoussa (Le prisonnier)
Distribution technique : François Ozon (scénario), Fatima Al Qadiri (musique), Manuel Dacosse (direction artistique)
François Ozon a écrit et réalisé L'Étranger. Précédemment, François Ozon a aussi réalisé Quand vient l'automne en 2024, Mon crime en 2023, Peter von Kant en 2022 et Été 85 en 2020.
La musique a été composée par Fatima Al Qadiri, qui avait composé auparavant la bande son des films Abuela en 2021 et Atlantique en 2019.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Benjamin Voisin dans L'Esprit Coubertin (2024) et Jouer avec le feu (2024) ; Rebecca Marder dans Mon crime (2023) et Simone, le voyage du siècle (2022) et Pierre Lottin dans God Save the Tuche (2025) et On ira (2025).
Derniers avis sur le film : L'Étranger
Avis publié par Elisabeth le 13 novembre 2025
Excellent film, un jeu d’acteur juste et efficace, le choix du noir et blanc est une réussite esthétique et bien adaptée à l’époque et à la démonstration philosophique de l’absurde chez Camus.
Avis publié par Françoise le 9 novembre 2025
Le film démarre sur des images d'archives émouvantes d'Alger La Blanche en 38. Même en ayant (re)lu le roman d'Albert Camus, l'énigme demeure sur le profil psychologique de Meursault. Aujourd'hui, on pourrait parler d'une personne porteuse d'une forme d'autisme, dans son monde, indifférente à tout et à tous ! Les prémices de la guerre à venir sont perceptibles, plusieurs pistes à suivre pour l'épilogue. On retrouve aussi la signature de François Ozon, rythme, fil ténu entre vie sur terre et au-delà. Benjamin Voisin, Rebecca Marder, Pierre Lottin portent ce film avec brio.
Avis publié par Chantal le 7 novembre 2025
Assez déçue, des longueurs, désolée, je n'ai pas trop aimé.
Avis publié par GILLES le 7 novembre 2025
Adapter une œuvre littéraire est par définition une gageure. Traduire en images et mettre en scène des mots, cela relève du défi. Personnellement, il y a très peu de romans adaptés au cinéma qui trouvent grâce à mes yeux. Souvent les films sont de pures illustrations. Pour "L'Etranger" de Camus, le pari est en tout point réussi. La démarche scénaristique de François Ozon est de recontextualiser le roman en exploitant une dramaturgie d'époque : le noir et blanc, des images d'archives, la vie ordinaire coloniale des années 30 à Alger, une direction d'acteurs au cordeau et une relecture pertinente du très beau et très utile roman de Kamel Daoud "Meursault contre-enquête" dans lequel le romancier donne une identité et une biographie à "l'Arabe" assassiné sur la plage. Voir la scène finale du film. L'écriture plate de l'Etranger permet à Ozon de construire sa propre esthétique sans jamais trahir le roman et de nous rendre le personnage de Meursault intelligible à défaut d'empathie. Quant à la philosophie de l'absurde et pré-existentialiste de Camus, elle parcourt toute la trame du film, de la première scène à la dernière, avec en point d'orgue la terrible confrontation en prison entre Meursault et l'aumônier brillamment restituée. Quant au combat de Camus pour l'abolition de la peine de mort, il est subtilement suggéré dans le film. Tous les acteurs sont excellents : Benjamin Voisin, Rebecca Marder, Pierre Lottin époustouflant, Swann Arlaud, Denis Lavant et tous les autres rôles secondaires. Du très grand cinéma.
Avis publié par Isabelle le 6 novembre 2025
Un classique de la littérature française porté à l'écran en noir et blanc. Réalisation de qualité…
Guyancourt, Centre Commercial Régional SQY Ouest
78180 Montigny-le-Bretonneux
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78180 Montigny-le-Bretonneux
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78180 Montigny-le-Bretonneux
12 avis sur L'Étranger
Avis publié par Elisabeth le 13 novembre 2025
Excellent film, un jeu d’acteur juste et efficace, le choix du noir et blanc est une réussite esthétique et bien adaptée à l’époque et à la démonstration philosophique de l’absurde chez Camus.
Avis publié par Françoise le 9 novembre 2025
Le film démarre sur des images d'archives émouvantes d'Alger La Blanche en 38. Même en ayant (re)lu le roman d'Albert Camus, l'énigme demeure sur le profil psychologique de Meursault. Aujourd'hui, on pourrait parler d'une personne porteuse d'une forme d'autisme, dans son monde, indifférente à tout et à tous ! Les prémices de la guerre à venir sont perceptibles, plusieurs pistes à suivre pour l'épilogue. On retrouve aussi la signature de François Ozon, rythme, fil ténu entre vie sur terre et au-delà. Benjamin Voisin, Rebecca Marder, Pierre Lottin portent ce film avec brio.
Avis publié par Chantal le 7 novembre 2025
Assez déçue, des longueurs, désolée, je n'ai pas trop aimé.
Avis publié par GILLES le 7 novembre 2025
Adapter une œuvre littéraire est par définition une gageure. Traduire en images et mettre en scène des mots, cela relève du défi. Personnellement, il y a très peu de romans adaptés au cinéma qui trouvent grâce à mes yeux. Souvent les films sont de pures illustrations. Pour "L'Etranger" de Camus, le pari est en tout point réussi. La démarche scénaristique de François Ozon est de recontextualiser le roman en exploitant une dramaturgie d'époque : le noir et blanc, des images d'archives, la vie ordinaire coloniale des années 30 à Alger, une direction d'acteurs au cordeau et une relecture pertinente du très beau et très utile roman de Kamel Daoud "Meursault contre-enquête" dans lequel le romancier donne une identité et une biographie à "l'Arabe" assassiné sur la plage. Voir la scène finale du film. L'écriture plate de l'Etranger permet à Ozon de construire sa propre esthétique sans jamais trahir le roman et de nous rendre le personnage de Meursault intelligible à défaut d'empathie. Quant à la philosophie de l'absurde et pré-existentialiste de Camus, elle parcourt toute la trame du film, de la première scène à la dernière, avec en point d'orgue la terrible confrontation en prison entre Meursault et l'aumônier brillamment restituée. Quant au combat de Camus pour l'abolition de la peine de mort, il est subtilement suggéré dans le film. Tous les acteurs sont excellents : Benjamin Voisin, Rebecca Marder, Pierre Lottin époustouflant, Swann Arlaud, Denis Lavant et tous les autres rôles secondaires. Du très grand cinéma.
Avis publié par Isabelle le 6 novembre 2025
Un classique de la littérature française porté à l'écran en noir et blanc. Réalisation de qualité…
Avis publié par Léon le 6 novembre 2025
Très bon film, avec quelques lenteurs au début, rattrapées par les très belles images, à voir.
Avis publié par Patrick le 4 novembre 2025
Un très grand film… ambiance années 30, sensation de chaleur, de lenteur, beauté des images… personnage de Meursault superbement interprété… et réflexion philosophique, notamment dans cette scène finale en prison où Meursault résiste à l’agression psychologique de l’aumônier.
Avis publié par R. Moulu, dramaturge le 1er novembre 2025
Ce qui est bien avec François Ozon, c'est qu'on sait qu'on va voir du beau cinéma. C'est un enfant de Claude Chabrol dans le sens où le choix des mises en situation, des partis pris dans la mise en images des jeux et des enjeux, l'efficace et inspiré cadrage sont au rendez-vous.
S'ajoute ici une facture particulière, celle de faire d'une œuvre (livre) une œuvre (film). Le contexte suranné incite le noir et blanc, option profonde qui élève le film en possible mythe (cousinage par ex. avec Jean Genet). Le réalisateur aime tous les acteurs, les filme avec générosité et gourmandise, les rend beaux, sait capter les sentiments dont particulièrement ceux de Rebecca Marder (rôle de Marie), attachante. Y échapperait presque Benjamin Voisin (rôle de Meursault) qui campe un personnage si difficile à jouer puisqu'en somme insensible et détaché de tout (rien ne lui semble important) que sa prestation se floute désavantageusement et ne sait trouver la bonne bascule entre réserve démonstrative et emportements tintés d'instincts de survie, ici plaqués. Sur un plan analytique, son comportement, malgré quelques saillies philosophiques nihilistes lumineuses, verse dans les dissonances, ce qui éloigne le spectateur au-delà de l'absence d'empathie voulue par l'écriture du rôle.
L'ensemble reste admirablement soigné et envoûtant hormis la scène dans la prison dont l'échange improbable est trop posé, manquant de naturel dans le fond et la forme.
Avis publié par Lana le 30 octobre 2025
Un film d'une élégance esthétique rare mais qui n'atteint jamais l'intensité du roman.
Avis publié par Remy le 29 octobre 2025
Je me souviens très bien que dans ce tout petit roman si célèbre d'Albert Camus, le style était quasi télégraphique (à en devenir presque gênant) pour toute la première partie du roman pour évoluer franchement - à partir du moment où le terrible drame a eu lieu, vers une narration bien plus "littéraire" et riche voire quasi philosophique sur le thème de l'anti-héros, anti-système, anti-tout et abhorrant par-dessus tout Dieu et la calotte : là-dessus et sans surprise François Ozon a mis le paquet.
Par contre, je n'ai pas retrouvé cette évolution de style très originale du roman dans le film. Ici aucune rupture stylistique et tout au long du film la mise en scène demeure particulièrement lisse et finalement très académique.
Mais bon... le film malgré cela est une interprétation intéressante, indiscutablement esthétique du roman et prenant une liberté assez audacieuse avec le récit original en donnant la parole aux « indigènes arabes » ce que Camus s'était refusé à faire.
Dont acte, mais je pense que cela ne plaira pas à tout le monde !:)
En tous les cas, les interprètes crèvent l'écran par leur talent et rien que pour cela, le film vaut le déplacement.
Avis publié par claude michaux le 29 octobre 2025
Excellente adaptation du roman de Camus, bien supérieure à celle de Visconti. Ozon au meilleur de sa forme. Film à voir absolument. Pour une fois, voilà une adaptation d'un classique de la littérature réussie.
Avis publié par Salles-cinema.com le 29 octobre 2025
Fascinante et envoûtante adaptation de L'Etranger d'Albert Camus par François Ozon qui scrute une âme existantialiste, Meursault, en quête de sa vérité. Impressionnant Benjamin Voisin au côté de Rebecca Marder, superbe, et Pierre Lottin.
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