Perfect Days

Très beau film contemplatif et lent mais dégage une humanité dans le personnage principal que l'on voudrait comme ami. Prix d'interprétation mérité pour Hirayama à Cannes en 2023. Les toilettes sont différentes et design notamment celles qui floutent le bocal en verre au verrouillage de la porte. On voit la tour Skytree 632 m de hauteur la seconde au monde. Le film montre le décalage entre lui et les jeunes car il écoute des k7 audio sur un radio-cassette dans son véhicule et chez lui sur un Sony marron avec son gros haut parleur or que les jeunes lui parlent de Spotify et lui pense que c'est un magasin. On entend une seule fois Perfect Days de Lou Reed cette très belle chanson. Le reste est de la pop rock connue. A voir

Un film inspirant et ressourçant

Chef d'œuvre de poésie, d'humilité et de plaisirs, une ode à la "dématérialisation" dans une société toujours plus consumériste. L'acteur principal, primé à Cannes, est immense. Inoubliable.

Quel bonheur ! C'est important de faire des films sur la vie simple, et pourtant si belle. Dans un monde actuel où tout va à une vitesse effarante, on prend le temps, avec le personnage principal (que l'acteur joue à la perfection), de vivre vraiment, de regarder le ciel, de s'émouvoir lorsqu'un inconnu a besoin d'aide et d'aimer le voir prendre soin de ses plantes. Et puis, juste pour visiter les toilettes japonaises sur une BO incroyablement génialissime, il faut aller voir ce film.

Une ode sereine à l'art de se répéter.

La peinture de la vie simple et harmonieuse d'un nettoyeur de toilettes publiques à Tokyo. Un homme qui mène une vie plutôt solitaire et qui accepte son quotidien humble de bonne grâce en aidant même à chaque fois ceux qui le sollicitent. On devine un drame familial passé au détour d'une conversation avec sa richissime sœur. L'interprète principal sert magnifiquement son personnage.

Peu de dialogues, des silences intenses et des plans ajustés. La BO est nostalgique et vintage. S'attacher à ces personnages va vraiment de soi.

Trois étoiles pour la bande son et les plans magnifiques… mais c’est très long et inabouti. Dommage !

Certes des longueurs mais très beau film… Ode à la vie …À la beauté de la nature… à la beauté de l’âme humaine… Entre conte et philosophie : à nous de choisir notre voie et ce qui peut nous faire du bien … Peut importe la noblesse de la tâche, c’est nous même qui pouvons créer de la dignité… L’important c’est d’aimer notre activité et de bien l’assumer… Mœurs et coutumes de l’âme nippone…

Un beau film avec un excellent acteur…mais il y a quelques longueurs.
Le personnage est très attachant. C’est beau parfois à la limite de l’ennui.
On songe à Ozu, Mizoguchi, Kawabata.
La musique est un régal.Le voyage dans ces toilettes si propres si variées de Tokyo vaut le détour

Magnifique fable, dans laquelle un homme semble expier un mystérieux passé. Il construit son bonheur au travers d’une existence frugale dont le déroulement réglé n’est égayé que par quelques plaisirs simples. Et puis il y a cette exécution consciencieuse d’une tâche humble mais apparemment rédemptrice et vitale.
Son passé, rangé dans des boîtes et dont il ne subsiste que ses cassettes audio et son appareil photo argentique, semble ressurgir au travers des personnages qui font irruption dans sa vie mais on n’en saura pas plus.
Un film original, profondément humain, pudique, beau et poétique, j’ai adoré !

Du grand Wenders fait de petits moments de poésie de type Haïkus. Un plaisir à ne pas manquer. Un regard différent de chaque moment de la vie.

Le quotidien ritualise d'un japonais solitaire, homme de ménage dans les toilettes publiques à Tokyo, perfectionniste à l'extrême entre écoute d'anciens tubes sur des cassettes audio, lecture d'ouvrages empruntes a la bibliothèque, photographies des arbres du jardin public, soirée au sauna, dîners dans des restaurants de fortune... sa façon à lui d'être heureux dans la société actuelle... L'arrivée impromptue de sa nièce révèle un pan de son passé qui se révèle cependant douloureux... on peut voir ce film comme une réflexion philosophique sur la recherche du bonheur dans des plaisirs simples qui permettent aux individus d'être "illuminés"de l'intérieur....

C’est l’histoire d’un homme mûr, célibataire, particulièrement appliqué, ordonné, rigoureux et cultivé qui se contente du très peu qu’il peut avoir au sein de l’immense mégalopole japonaise Tokyo. Son travail rebuterait n’importe qui, mais il l’exécute sans état d’âme et… à la seconde où, au cours de sa journée, il voit une belle plante, un beau feuillage dans le ciel, un bel objet : il se réjouit ; à l’instant où il entend une belle mélodie ou un beau chant d’oiseaux alors il apprécie pleinement et profite sincèrement et à plein du moment présent.
Wim Wenders filme ce courant d’émotions simples avec grâce.

Ce film m'a bouleversé. L'acteur est extraordinaire et la dernière séquence résume tout son génie de la subtilité. Oui, il nettoie les toilettes publiques. Et alors ? Dès le matin, sa vie est poésie, parce qu'il est illuminé de l'intérieur. Chaque moment est pour lui un émerveillement. Il photographie le soleil dans les arbres pendant son déjeuner sur un banc, il lit Faulkner avant de s'endormir, il écoute Patti Smith et Lou Reed dans sa voiture, etc. Peu à peu, on découvre aussi ses blessures que Wenders recouvre pudiquement. L'humour n'est pas absent de ce film et lui aussi est léger, furtif. Un film gnangnan, j'ai lu quelque part. Une merveille pour moi.