Sababou, l’espoir

Sababou est une chanson de Diabson Tere, chanteur ivoirien qui explique, malicieux : “Mon nom d’artiste signifie fils du soleil car comme le soleil je ne me repose jamais”. Et en effet, comme Rosine Bangali (présidente des Droits des enfants), Michel Yao (membre de la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme) et Tiken Jah Fakoly (chanteur de reggae de renommée internationale, disciple de Bob Marley), il lutte sans ménager temps, foi ni courage afin que les Ivoiriens en particulier et l’Afrique en général aient accès à l’Éducation, à l’Art, à la Justice et à la Paix. À travers leurs concerts, leurs tables rondes dans les établissements scolaires et leurs visites dans les prisons ou les milieux institutionnels, ces quatre exemples d’humanisme et d’engagement citoyen insufflent l’espoir et éveillent les consciences individuelles afin qu’un jour soient éradiquées la violence, les guerres, les divisions tribales…

“J’ai cherché à rendre hommage à ceux que j’ai croisés en Afrique, qui m’ont permis de dépasser mes préjugés et m’ont redonné espoir” confie Samir Benchikh qui s’est immergé 7 mois durant en Côte d’Ivoire pour réaliser ce premier long-métrage. Sans moyens financiers, défiant les obstacles, il remplit largement son but à travers ces quatre portraits bourrés de générosité et d’enthousiasme, convaincus “d’une autre Afrique possible” et nous offre un final dont on ressort profondément ému et rempli d’énergie.