Sans frapper

De Alexe Poukine (2019)
Cinémas Documentaire 1h25

Réalisation : Alexe Poukine
Genre : Documentaire
Nationalité : Belgique, France
Durée : 1h25
Année de production : 2019
Date de sortie (ou ressortie) : 9 mars 2022
Distributeur : La Vingt-cinquième heure

Présentation

Violée à l'âge de 19 ans, Ada n'a pas su trouver le courage de porter plainte pendant une dizaine d'années, se sentant parfois elle-même responsable de sa situation. La jeune femme dévoile son histoire sans apparaître à l'écran, pudiquement, à travers des comédiens désireux de transcrire objectivement son récit, sans jugement, sous la férule de la réalisatrice belge Alexe Poukine. Ce docu-fiction soulève de nombreuses questions liées aux pensées qui traversent les victimes d'agressions sexuelles, et les dégâts psychologiques engendrés par de tels faits plusieurs années ou décennies après qu'ils ont été commis.

Derniers avis sur le film : Sans frapper

Avis publié par Claudine le 30 mars 2022

En tant qu'activiste féministe, ex-victime de viol et première à avoir refusé le huis clos à ses violeurs en France, je participe parfois aux débats post-projection du film documentaire Sans Frapper. Je peux vous dire que les échanges avec le public s'avèrent très constructifs. Et pour le public, bien sûr, et pour moi qui mesure que, en 2022, il reste un important travail d'information et de sensibilisation à réaliser sur la définition-même de consentement. Car c'est bien de cela dont il s'agit au départ lors d'un viol : du non-consentement de la victime. Enfin, Sans Frapper montre les facettes de la culpabilité que la société veut faire endosser aux victimes et démontre les mécanismes de prédation. Un film fort et qui dérange – qui soulage beaucoup aussi.

1 avis sur Sans frapper

Avis publié par Claudine le 30 mars 2022

En tant qu'activiste féministe, ex-victime de viol et première à avoir refusé le huis clos à ses violeurs en France, je participe parfois aux débats post-projection du film documentaire Sans Frapper. Je peux vous dire que les échanges avec le public s'avèrent très constructifs. Et pour le public, bien sûr, et pour moi qui mesure que, en 2022, il reste un important travail d'information et de sensibilisation à réaliser sur la définition-même de consentement. Car c'est bien de cela dont il s'agit au départ lors d'un viol : du non-consentement de la victime. Enfin, Sans Frapper montre les facettes de la culpabilité que la société veut faire endosser aux victimes et démontre les mécanismes de prédation. Un film fort et qui dérange – qui soulage beaucoup aussi.

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