Tout va bien

Vicente, né dans une famille aisée, revient au Chili après que sa famille a vécu quelques années à Los Angeles. Le jeune homme multiplie les fêtes et les conquêtes au cours de soirées où l'alcool et la drogue sont très présents. Après l'une de ces soirées, Vicente rentre en voiture avec des camarades. Ne se sentant pas capable de conduire, il passe vite le volant à l'un d'entre eux, Manuel. Tout bascule quand la voiture heurte un pêcheur, qui meurt rapidement. La police intervient et Vicente devient le premier suspect. Le jeune homme a beau clamer son innocence, les témoignages son flous et Manuel, fils d'un homme politique, semble avoir une certaine influence.

En 2013, le fils de Carlos Larrain, un politicien chilien, renverse un homme et le tue. Après une enquête et un procès controversés, le fils est acquitté, ce qui ne manque pas de provoquer la colère de la population. C’est cette histoire qui a inspiré Alejandro Fernández Almendras pour Tout va bien. Il souhaitait évoquer l’immunité du pouvoir du point de vue de ceux qui le détiennent, comme il l’explique : « C’est un film qui nous invite à nous mettre à la place de celui qui a le pouvoir, ce qui est, logiquement, beaucoup plus inconfortable - et pour moi beaucoup plus intéressant. »