Festival Pianomania : piano en folie
Pour sa deuxième édition, le festival Pianomania investit des salles illustres comme celle de Pleyel et les théâtres de l’Athénée, Marigny et des Bouffes du Nord. Durant cinq jours, du 18 au 22 novembre, de nombreux musiciens, de Jamie Cullum à Yaron Herman en passant par Laurent de Wilde, célèbrent le piano.
Instrument légendaire
Le piano est-il un instrument à part ? On peut le penser, et sa légende façonnée par des artistes divers, du classique à la chanson et du jazz à la pop, pourrait en témoigner. C’est aussi ce que veut croire le festival Pianomania, qui met à l’honneur, pendant cinq jours à travers différents lieux parisiens, l’instrument aux touches noires et blanches. Après une première édition en 2019 qui invitait des musiciens aussi différents que l’immense Herbie Hancock, l’imprévisible Chilly Gonzales ou l’expérimentateur Chassol, Pianomania fait son retour pour une deuxième édition au casting tout aussi prestigieux et varié, alliant figures reconnues et découvertes.
Jamie Cullum aura la charge d’ouvrir le bal à la Salle Pleyel le 18 novembre. Le Britannique, qui a désormais derrière lui une vingtaine d’années de carrière et huit albums, sait marier son jazz, marqué par l’influence des plus grands pianistes du genre, à des références éclectiques. Dans un geste similaire, le 22 novembre au Théâtre Marigny, le festival fait se rencontrer de manière inédite le rappeur Oxmo Puccino, la chanteuse Ayo et les pianistes Yaron Herman et Gaël Rakotondrabe.
Dialogues festifs
Ce ne seront pas les seuls moments privilégiés pour partager à plusieurs, de la manière la plus festive possible, la passion du piano. Le 21 novembre au Théâtre de l’Athénée, sa diversité sera à l’honneur à travers un dialogue entre piano acoustique et l’électrique Fender Rhodes - couramment utilisé dans le rock - mené par Baptiste Trotignon, Bojan Z, Éric Legnini et Pierre de Bethmann. Une autre rencontre au sommet est également au programme avec les Cubains Gonzalo Rubalcaba et Alfredo Rodriguez accompagné du bassiste camerounais Richard Bona, qui feront vibrer la Salle Pleyel le 19 novembre.
Enfin, le 20 novembre aura lieu aux Bouffes du Nord une journée marathon en forme de feu d’artifice avec une dizaine d’heures de piano pour autant de musiciens, d’Édouard Ferlet à Bernard Lubat en passant par Chassol et Leïla Olivesi. Le tout orchestré par Laurent de Wilde qui livrera un final assurément d’anthologie au côté de son compère Ray Lema. De quoi donner la ferveur du piano.
Partager cet article sur :
Nos derniers articles
Le 27 novembre à la salle Gaveau, le Chœur et l’Orchestre de l’Opéra royal, sous la direction de Gaétan Jarry, interpréteront le Requiem de Mozart, une œuvre toujours nimbée d’une fascinante aura.
Le jeune pianiste américain Paul Cornish démontrera l’étendue de son talent lors de son passage au Duc des Lombards le 26 novembre pour deux concerts intenses en trio autour de son premier album récemment sorti.
Les Anglais de Mumford & Sons investissent l’Adidas Arena le 14 novembre prochain. Ils y défendront leur dernier album, Rushmere, sorti en mars. Une œuvre à la fois moderne et profondément ancrée dans la tradition folk du groupe.
Au musée de l'Armée, la musique prend un accent résolument féminin avec le cycle « À armes égales ? ». Le 6 novembre, c’est au tour de la pianiste Célia Oneto Bensaid de célébrer quatre compositrices du XIXᵉ siècle, trop longtemps invisibilisées, aux côtés de l’Orchestre symphonique de la Garde républicaine.





