Trois fois Ulysse

Le résultat ne pas semblé à la hauteur de l'ambition de la créatrice. Spectacle plus visuel que théâtral desservi par certaines inadéquations regrettables: La vieille bonne salle du Vieux Colombier ne permet pas de servir le but recherché: Peu d'écart entre voir et ressentir (Parti pris immersif ) La billetterie et les négociations avec les revendeurs de places (théâtre on line ou officiel des spectacles qui vous réservent le fond de la salle en dépit des 35 € la place! Les costumes qui ne sont pas adaptés au propos ex : Calypso et sa chair opulente eut été plus mise en valeur à demie dénudée. qu'engoncée dans son fatras de tissu. La bonne idée du squelette crânien du cheval de Troie est trop resserré sur le plateau de ce petit théâtre et peine à atteindre ses proportions épiques.
Le dédoublement des voix: extérieure du personnage / intimiste universelle, souhaité par le texte de Claudine Galea est à peine audible excepté peut-être servie par le phrasé du 3 ème Ulysse.
Le parti pris énumération à la Pérec pour traduire l'Odyssée est intéressant mais demande aux Comédiens un dédoublement par la diction qu'ils ne parviennent pas toujours à atteindre. On sent la recherche mais c'est encore une initiative en chemin à travailler pour aller jusqu'au bout du propos. "Légende visionnaire" écrit en substance Fabienne Pascaud dans télérama ( 10 04 24) à propos de la thématique qui a inspiré la mise en scène de Laetitia Guédon mais on a envie en tant que spectateur de ressentir l'énergie des comédiens et là on reste sur sa faim et ressort déçu. Ou alors choisir le rituel initiatique (oratorio, incantation, méditation et mieux travailler les lumières Belle tentative néanmoins et merci pour cet essai. Myriam Boutrolle

Magnifique texte jeu et mise en scène pour moi dans l'esprit authentique du théâtre Avignon années 75 80

Une pièce pédante et élitiste pour cacher un grand vide intellectuel. 1h40 de monologues ponctués par des figures de styles répétitives et sans grande créativité, ça vaut vraiment pas le coup.

Pièce intéressante, féministe et donc engagée.
Belle harmonie voix et lumières, actrices remarquables, acteurs plus fallots comme le veut le texte, en quelque sorte.
Un très bon moment.

Je ne comprends pas la critique presse, plutôt positive. La salle a poussé un ouf de soulagement à la fin de cette pièce poussive. On trouve moins de litanies dans la bible. Hormis le chœur magnifique, et Sephora Pondi évidemment, on s'ennuie, on s'impatiente et on essaie désespérément de comprendre un propos inexistant. De la poésie ? Non, du snobisme et des monologues à rallonge. Rarement été autant déçue par une pièce de la Comédie. Des personnes sont parties au bout d'une demi-heure.

Un texte sans intérêt, confus, sans ligne directrice. Sur 3 Ulysse(s) et 3 femmes : formidable Sephora Pondi (Calypso, 2e femme).

Hormis ces chœurs envoûtants qui viennent ponctuer quelque fois la pièce, celle-ci est menée par de longs, très longs monologues. Des mots et des phrases peut-être un peu trop complexes pour nous embarquer dans cette aventure.

Après deux déceptions monumentales qu'étaient Bérénice au Théâtre de la Ville et Andromaque à l'Odéon véritables trahisons par les metteurs en scène de ces œuvres sublimes, voici un spectacle qui ne peut que combler les amoureux du théâtre. Texte poétique et plein d'inventions, interprétation magistrale en particulier par Séphora Pondi remarquable Calypso et mise en scène envoutante au service du texte. Surtout ne manquez pas cette soirée extra-ordinaire.

Spectacle magnifique où le texte puissant et surprenant est porté par des artistes, comédiens, chanteurs, vidéaste, d'une générosité vibrante.

Ce spectacle m’a ennuyé à part quelques points très positifs : un décor, un visuel animé et un chœur tous formidables n’ont pas su me faire passer un bon moment. L'interprétation ne m’a pas convaincue mais ça c’est mon ressenti.