Réalisation :
Milko Lazarov
Principaux artistes :
Mikhail Aprosimov, Feodosia Ivanova, Galina Tikhonova, Sergei Egorov
Genre : Drame
Nationalité : Bulgarie, France
Durée : 1h36
Année de production : 2018
Date de sortie (ou ressortie) : 21 novembre 2018
Présentation
Nanook et Sedna vivent tels les chasseurs de rennes d'antan, en République de Sakha, au nord-est de la Sibérie, dans une yourte installée sur la banquise, à proximité de falaises impressionnantes. Chaque jour, Nanook part avec son chien à la chasse et à la pêche. Il relève les pièges à gibier ou creuse la glace en quête d’eau potable et de poissons. Pendant ce temps, son épouse Sedna tisse les filets de pêche, tanne les peaux de renards des neiges et confectionne des vêtements chauds pour affronter les conditions climatiques extrêmes.
Aga est le premier film réalisé par Milko Lazarov. Celui-ci choisit de rendre hommage au film de Robert Flaherty, Nanouk l’Esquimau. Les conditions de tournage, qui a duré 36 jours, furent particulièrement rudes à cause des températures très basses. Tourné en argentique, le film présente un travail accru sur la lumière, que le cinéaste a voulu picturale : « La pellicule prend la lumière naturellement. Pellicule et lumière sont intimement liées ».
Aga : la distribution
Réalisation : Milko Lazarov
Casting : Mikhail Aprosimov (Nanook), Feodosia Ivanova (Sedna), Galina Tikhonova (Aga), Sergei Egorov (Chena), Afanasiy Kylaev (le chauffeur routier)
Distribution technique : Simeon Ventsislavov (scénario), Penka Kouneva (musique), Agi Ariunsaichan Dawaachu (décors), Kaloyan Bozhilov (direction artistique), Milko Lazarov (scénario)
Le scénario du film a été écrit par Simeon Ventsislavov, qui avait déjà écrit Taxi Sofia en 2017.
Derniers avis sur le film : Aga
Avis publié par claude michaux le 30 novembre 2018
Ce qui lie Lazarov à Visconti c'est la 5e symphonie de Mahler. Mais toute comparaison s'arrête là. Comparé au chef d'oeuvre de Visconti, le film de Lazarov se distingue par ses longueurs ( cf. 1ere séquence, d'ailleurs qui est cette femme ? ), ses plans bizarres ( un traîneau qu'on voit à peine sur le bord à droite de l'écran ), ses innombrables vues ( belles, c'est vrai, mais John Ford a fait mieux ) dépourvues de sens. Ce qui reste ( et c'est déjà ça ), ce sont les émotions, la dimension métaphysique du scénario, le jeu des acteurs ( et oui, il ne s'agit pas d'un documentaire, mais d'une vraie fiction ) . Film froid, stylisé, mais à voir.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
1 avis sur Aga
Avis publié par claude michaux le 30 novembre 2018
Ce qui lie Lazarov à Visconti c'est la 5e symphonie de Mahler. Mais toute comparaison s'arrête là. Comparé au chef d'oeuvre de Visconti, le film de Lazarov se distingue par ses longueurs ( cf. 1ere séquence, d'ailleurs qui est cette femme ? ), ses plans bizarres ( un traîneau qu'on voit à peine sur le bord à droite de l'écran ), ses innombrables vues ( belles, c'est vrai, mais John Ford a fait mieux ) dépourvues de sens. Ce qui reste ( et c'est déjà ça ), ce sont les émotions, la dimension métaphysique du scénario, le jeu des acteurs ( et oui, il ne s'agit pas d'un documentaire, mais d'une vraie fiction ) . Film froid, stylisé, mais à voir.
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