Bushman

De David Schickele (1971)
Cinémas Documentaire 1h13 Réédition

Réalisation : David Schickele
Principaux artistes : Paul Okpokam, Elaine Featherstone, Lothario Lotho, Jack Nance
Genre : Documentaire
Nationalité : Etats-Unis
Langue de tournage : Anglais
Durée : 1h13
Année de production : 1971
Date de sortie (ou ressortie) : 24 avril 2024
Distributeur : Malavida

Présentation

1968. Aux USA, Martin Luther King, Robert Kennedy et Bobby Hutton figurent parmi les dernières personnalités décédées. Au Nigeria, la guerre civile entre dans sa deuxième année, sans solution en vue. Gabriel a fui le pays et vit à San Francisco, où il donne des cours à l’université, au contact de la communauté afro-américaine comme des milieux bohèmes blancs. Sa vie d’exil est jalonnée de rencontres, d’escapades et d’errances, mais il reste habité de souvenirs et de la nostalgie du village de son enfance... Bientôt, son visa arrive à expiration...

Inédit en France mais également dans son pays d'origine, les États-Unis, Bushman, de David Schickele, sort en salles dans sa version restaurée en 4K. Parmi les raisons de sa non-diffusion aux États-Unis, le film était trop déstabilisant pour l'industrie cinématographique américaine de l'époque, notamment par sa mise en scène du racisme ambiant, de la montée des mouvements contestataires ou encore sa vision de la bourgeoisie blanche et de la communauté afro-américaine à contre-courant des idées reçues.

Bushman : la distribution

Réalisation : David Schickele

Casting : Paul Okpokam (Gabriel), Elaine Featherstone (Alma), Lothario Lotho (Alma's brother), Jack Nance (Felix), Timothy Near (Susie), David Schickele (Mark), Donna Michelson (Diane), Patrick Gleeson (Marty), Curtis Branch (Curtis Branch), John Dotson (John Dotson), James Garrison (Friend), Ann Scofield (White Girl)

Distribution technique : David Schickele (scénario), David Ames (musique), David Myers (direction artistique)

Derniers avis sur le film : Bushman

Avis publié par Patrick le 5 mai 2024

Tourné en 1971 et inédit jusqu'alors, en Europe comme aux USA, Bushman restauré bénéficie enfin d'une sortie sur grand écran. Il trace le portrait de Gabriel qui a fui son pays, le Nigéria, en proie à une guerre civile qui dure depuis deux ans, tandis qu'aux Etats-Unis les assassinats de leaders noirs et de politiques défraient la chronique.
Installé à San Francisco, où il enseigne à l'université, Gabriel livre face à la caméra ses pensées douces-amères sur ses souvenirs africains emplis de nostalgie, le racisme ambiant américain, l'opposition entre la bourgeoisie blanche libertaire et bohème et la communauté afro-américaine.
D'abord filmé comme une sorte d'errance faite de rencontres et d'escapades, Bushman devient plus grave lorsque le visa de Gabriel arrive à expiration, rendant concrète et prochaine la menace d'expulsion.
Tourné dans un somptueux noir et blanc, révélant une maîtrise parfaite du cadre et du montage, Bushman qui nous replonge dans l'agitation tumultueuse des années soixante aux RSA fait le pont entre le cinéma vérité de la décennie précédente en France et le nouveau courant du cinéma local représenté dans sa sensualité et sa frontalité par Cassavetes.
Jalon incontournable du cinéma américain, Bushman mérite d'être découvert sans attendre.

Paris 10
L'Archipel
17 boulevard de Strasbourg
Paris 10e
VO
12:20

1 avis sur Bushman

Avis publié par Patrick le 5 mai 2024

Tourné en 1971 et inédit jusqu'alors, en Europe comme aux USA, Bushman restauré bénéficie enfin d'une sortie sur grand écran. Il trace le portrait de Gabriel qui a fui son pays, le Nigéria, en proie à une guerre civile qui dure depuis deux ans, tandis qu'aux Etats-Unis les assassinats de leaders noirs et de politiques défraient la chronique.
Installé à San Francisco, où il enseigne à l'université, Gabriel livre face à la caméra ses pensées douces-amères sur ses souvenirs africains emplis de nostalgie, le racisme ambiant américain, l'opposition entre la bourgeoisie blanche libertaire et bohème et la communauté afro-américaine.
D'abord filmé comme une sorte d'errance faite de rencontres et d'escapades, Bushman devient plus grave lorsque le visa de Gabriel arrive à expiration, rendant concrète et prochaine la menace d'expulsion.
Tourné dans un somptueux noir et blanc, révélant une maîtrise parfaite du cadre et du montage, Bushman qui nous replonge dans l'agitation tumultueuse des années soixante aux RSA fait le pont entre le cinéma vérité de la décennie précédente en France et le nouveau courant du cinéma local représenté dans sa sensualité et sa frontalité par Cassavetes.
Jalon incontournable du cinéma américain, Bushman mérite d'être découvert sans attendre.

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