Réalisation :
Pier Paolo Pasolini
Principaux artistes :
Paolo Bonacelli, Giorgio Cataldi, Umberto Paolo Quintavalle, Aldo Valletti
Genre : Drame
Titre original : Salo o le centoventi giornate di Sodoma
Nationalité : Italie, France
Langue de tournage : Italien
Durée : 1h57
Année de production : 1975
Date de sortie (ou ressortie) : 1er juin 2022
Date de première mise en salle : 19 mai 1976
Distributeur : Solaris Distribution
Interdit - de 16 ans
Présentation
Au temps de la république fasciste de Salò, dans un grand château italien, les détenteurs du pouvoir s’acharnent sur un groupe de jeune gens soumis à une série de sévices de plus en plus humiliants…
Adaptation de la grande œuvre du Marquis de Sade, Les 120 journées de Sodome, Salò ou les 120 journées de Sodome est le dernier film réalisé par Pier Paolo Pasolini. Le cinéaste italien a été assassiné deux mois avant la sortie du long-métrage et n'a même pas eu le temps de terminer le montage. Le film fait partie des plus polémiques de l'histoire du cinéma. En effet, le réalisateur transpose les écrits de Sade dans la République fasciste de Salò, proclamée par Mussolini, et propose un film déconcertant et choquant sur le pouvoir et la soumission. Le film ressort en salles dans une version restaurée en 4K.
Salò ou les 120 journées de Sodome : la distribution
Réalisation : Pier Paolo Pasolini
Casting : Paolo Bonacelli (le duc), Giorgio Cataldi (l'évêque), Umberto Paolo Quintavalle (le juge Curval), Aldo Valletti (le banquier Durcet), Caterina Boratto (madame Castelli), Elsa de Giorgi (madame Maggi), Hélène Surgère (madame Vaccari), Anna Recchimuzzi (l'épouse), Sonia Saviange (la pianiste), Sergio Fascetti (une victime), Bruno Musso (Carlo Porro), Antonio Orlando (Tonino)
Distribution technique : Pier Paolo Pasolini (scénario), Ennio Morricone (musique), Sergio Citti (scénario), Pupi Avati (scénario)
Avant Salò ou les 120 journées de Sodome, Pier Paolo Pasolini a réalisé Les 1001 nuits en 1974, Du Décameron à Canterbury en 1972, Les Contes de Canterbury en 1971 et Le Décaméron en 1971.
La musique a été composée par Ennio Morricone, qui avait composé auparavant la bande son des films La Femme du dimanche en 1975, L'Antéchrist en 1975, Un génie, deux associés, une cloche en 1975 et Peur sur la ville en 1975.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Paolo Bonacelli dans Cadavres exquis (1975) et La Grande bourgeoise (1974).
Derniers avis sur le film : Salò ou les 120 journées de Sodome
Avis publié par Clara F. le 22 février 2023
Le film le plus radical sur le sadisme organisé, ici celui du fachisme. La rigueur du cinéma - photographie, jeu d'acteurs, montage - au service d une dénonciation dépourvue de tout compromis. Pasolini a regardé l'inhumanité en face. Et il l'a payé de sa vie. Immense admiration pour sa clairvoyance et son courage.
Avis publié par Christophe le 1er février 2023
Il y a 20 ans, j'avais archi détesté... Vu dans une salle comble lors d'une fête du cinéma, je m'en souviens encore... On peut dire qu'au moins ce n'est pas un film qu'on oublie aussitôt vu. Il faudrait peut-être que je le revois, peut-être j'étais trop jeune ? mais je manque de motivation car j'avais vraiment trouvé ça trop berk et bizarre, sans en retirer autre chose que du dégoût... :-)
C'est une expérience à tenter en tout cas, il mérite d'être vu en salle, pour ne pas pouvoir "s'échapper" et le subir de A à Z, tel que le réalisateur l'a voulu. Et c'est un film qui touche sans doute au personnel, donc cela peut autant plaire que moi j'ai détesté (c'est un copain qui à l'époque me l'avait conseillé, il y voyait même une certaine forme d'érotisme, ce que j'ai trouvé très étrange après avoir vu le film).
Avis publié par Salles-cinema.com le 11 juin 2022
Avec ses scènes franchement insoutenables et son ton parfois grand guignolesque, Saló est pourtant essentiel pour comprendre la folie meurtrière de quelques-uns sur le peuple opprimé et anihilé.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
3 avis sur Salò ou les 120 journées de Sodome
Avis publié par Clara F. le 22 février 2023
Le film le plus radical sur le sadisme organisé, ici celui du fachisme. La rigueur du cinéma - photographie, jeu d'acteurs, montage - au service d une dénonciation dépourvue de tout compromis. Pasolini a regardé l'inhumanité en face. Et il l'a payé de sa vie. Immense admiration pour sa clairvoyance et son courage.
Avis publié par Christophe le 1er février 2023
Il y a 20 ans, j'avais archi détesté... Vu dans une salle comble lors d'une fête du cinéma, je m'en souviens encore... On peut dire qu'au moins ce n'est pas un film qu'on oublie aussitôt vu. Il faudrait peut-être que je le revois, peut-être j'étais trop jeune ? mais je manque de motivation car j'avais vraiment trouvé ça trop berk et bizarre, sans en retirer autre chose que du dégoût... :-)
C'est une expérience à tenter en tout cas, il mérite d'être vu en salle, pour ne pas pouvoir "s'échapper" et le subir de A à Z, tel que le réalisateur l'a voulu. Et c'est un film qui touche sans doute au personnel, donc cela peut autant plaire que moi j'ai détesté (c'est un copain qui à l'époque me l'avait conseillé, il y voyait même une certaine forme d'érotisme, ce que j'ai trouvé très étrange après avoir vu le film).
Avis publié par Salles-cinema.com le 11 juin 2022
Avec ses scènes franchement insoutenables et son ton parfois grand guignolesque, Saló est pourtant essentiel pour comprendre la folie meurtrière de quelques-uns sur le peuple opprimé et anihilé.
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