Musée Guimet

Industriel lyonnais à la tête de ce qui deviendra l'entreprise Péchiney, Émile Guimet (1836-1918) rassembla au cours de nombreux voyages une importante collection dans le but de créer un musée des religions de l'Égypte, de l'Antiquité classique et des pays d'Asie. D'abord présenté à Lyon à partir de 1879, sa collection fut transférée dans un musée inauguré en 1889 qu'il fit construire à Paris. L'institution se consacra de plus en plus à l'Asie tout en conservant une section sur l'Égypte ancienne.

Le Musée Guimet s’attache ainsi, depuis plus de cent vingt ans, à illustrer toutes les civilisations du continent asiatique, de l’Inde au Japon. Il couvre cinq millénaires de son histoire.

De la porcelaine chinoise à la statuaire khmère ou afghane en passant par les tissus de l’Inde, la peinture japonaise et coréenne, ou encore les objets rituels tibétains : les témoignages artistiques de chaque culture trouvent leur place dans un parcours riche en chefs-d’œuvre, propice aux mises en perspective et au plaisir de la contemplation esthétique. Depuis 2008, le musée s’ouvre à l’art contemporain afin d’instaurer un dialogue entre ses œuvres millénaires et la production artistique contemporaine asiatique.

Chaque été à compter de 2020, le musée ouvre l'accès à son toit-terrasse panoramique dont l’architecture évoque le pont des grands paquebots transatlantiques et qui offre une vue imprenable sur Paris et sur la Tour Eiffel.

Le musée Guimet est composé également de deux autres lieux. En plus du musée lui-même place Iéna, l’hôtel d’Heidelbach, tout proche, accueille la collection de mobilier impérial chinois et le pavillon de thé japonais, et le musée d'Ennery l'impressionnante collection de Clémence d'Ennery.