-M- à l'Accor Arena : entre rêve et réalité
C'est dans un univers violet - rencontre du bleu des rêves et rouge de la réalité - que Matthieu Chedid alias -M- retrouve son public sur la scène de l'Accor Arena.
Un rêve
Vêtu d’un costume dessiné par la styliste Agnès B, coiffé d’une perruque lumineuse et affublé d’une guitare sur mesure créée spécialement pour ce spectacle, le chanteur quinquagénaire présente de sa voix androgyne et fragile ses treize nouvelles chansons qu’il décrit comme « violettes », issues d’un mélange de réalité rouge comme le sang et de rêve bleu comme la lune… À l’instar de Juliette Armanet et Clara Luciani, il a opéré pendant le confinement un virage disco dansant, onirique et acoustique, trois ans après la sortie de son sixième album Lettre infinie.
Une réalité
Si l’auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste français Matthieu Chedid est né en 1971 à Boulogne dans une famille d’artiste (il est le fils du chanteur Louis Chedid et le petit-fils de la poétesse Andrée Chedid), son personnage -M- a été créé en 1996. Reconnaissable à sa chevelure brune coiffée en forme de treizième lettre de l’alphabet, cet alter ego est une bête de scène, une machine à tubes comme « Machistador », « Je dis aime », « Onde sensuelle », « Monde virtuel », « Le Complexe du corn-flakes », « Mama Sam », « Bonoboo »… Éclectique, -M- a signé la musique jazzy du film Les Triplettes de Belleville, Ne le dis à personne, écrit pour Vanessa Paradis, Sean Lennon, Johnny Hallyday, s’est aventuré en Afrique pour son projet Lamomali… Il détient aujourd’hui le record du nombre de Victoires de la musique remportées (treize trophées), à égalité avec Alain Bashung. On M !
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