Vladimir Cosma : du rêve à la réalité
                
        
                À 82 ans, le compositeur franco-roumain n’a rien perdu de son panache. Trois soirs de suite, il rassemblera 180 musiciens et chanteurs devant 3000 spectateurs. « C’est un peu comme un rêve », confie ce dernier à L’Officiel des spectacles. « Mais le rêve devient réalité, comme dans ma chanson de La Boum. » À nous maintenant de chantonner avec lui « Dreams are my reality... »
De l’écran à la scène
Son style entre le jazz et le classique, faisant la part belle aux solistes, a trouvé son écrin. « Le Rex n’a pas de ce son artificiel des salles d’aujourd’hui. J’avais envie de profiter son acoustique naturelle qui met en valeur l’orchestre, les chœurs... », explique-t-il. Vladimir Cosma a mis en musique Les Fables de la Fontaine, Marius et Fanny de Pagnol, Fantômas de Desnos, et composé plus de 500 musiques de films emblématiques, comme Le Grand Blond avec une chaussure noire, Le Père Noël est une ordure, La Boum 1, La Boum 2, Diva, L’Aile ou la Cuisse, Rabbi Jacob... Des tubes pour des classiques du cinéma français qui ont accompagné nos vies, nos rires d’enfants et nos larmes d’adultes. Ce sont ces chansons gravées dans notre inconscient collectif qu’il va rejouer sur scène, avec quelques versions inédites, avec un orchestre symphonique.
Un concert grandiose
Les ciné-concerts ont le vent en poupe, mais personne ne semble mieux assorti que ces deux là : le Grand Rex et Vladimir Cosma. « J’y ai des souvenirs inoubliables », dit-il. « Le Grand Rex est une ancienne salle très belle et confortable en plein centre de Paris où j’ai vu des grands films qui m’ont beaucoup marqué : La Mélodie du bonheur, West Side Story… Depuis quelques années, le Rex relie la musique et le cinéma. Je pense à avoir été le premier à donner un concert symphonique sur cette scène, donc je perpétue cette tradition ! »
Partager cet article sur :
Nos derniers articles
Les Anglais de Mumford & Sons investissent l’Adidas Arena le 14 novembre prochain. Ils y défendront leur dernier album, Rushmere, sorti en mars. Une œuvre à la fois moderne et profondément ancrée dans la tradition folk du groupe.
Au musée de l'Armée, la musique prend un accent résolument féminin avec le cycle « À armes égales ? ». Le 6 novembre, c’est au tour de la pianiste Célia Oneto Bensaid de célébrer quatre compositrices du XIXᵉ siècle, trop longtemps invisibilisées, aux côtés de l’Orchestre symphonique de la Garde républicaine.
L’Australien Chet Faker sera de passage au Bataclan le 22 octobre pour un concert qui dévoilera les nouveaux morceaux d’un futur album à venir, mais aussi quelques-uns de ses titres emblématiques.
Vincent Delerm retrouve une nouvelle fois la Cigale pour deux séries de concerts, du 21 au 25 octobre puis du 18 au 22 novembre, faisant suite à la sortie de son huitième album, La Fresque, sur lequel le chanteur continue de creuser son sillon délicat.
                    
                
            
                
                
                
                
                


