De Chaïm Potok, adaptation Aaron Posner, mise en scène Hannah-Jazz Mertens. Avec Guillaume Bouchède, Stéphanie Caillol, Martin Karmann ou Benoît Chauvin.
Genres :
Théâtre contemporain, Drame
Lieu : Théâtre des Béliers Parisiens, Paris 18e
Date de début : 12 janvier 2024
Date de fin : 26 mai 2024
Durée : 1h30
Présentation
Asher Lev dessine comme il respire. L’histoire d’un jeune juif orthodoxe de Brooklyn, qui, aux portes du monde prodigieux de l’art, devra choisir : obéir aux exigences des siens et à son éducation religieuse, ou s’abandonner à son destin exceptionnel. Une pièce sur les affres de la création et les déchirements intimes, culturels et spirituels.
Publié en 1972, ce roman de Chaïm Potok a été adapté sur scène en 2009 par Aaron Posner. Ce dernier est familier avec l'œuvre de l'auteur américain puisqu'il avait déjà adapté un autre de ses textes, L'Élu. Cette pièce arrive pour la première fois en France grâce à la metteuse en scène Hannah-Jazz Mertens qui l'a elle-même traduite.
Le spectacle Je m’appelle Asher Lev est référencé dans notre rubrique Pièces de théâtre.
Je m’appelle Asher Lev : à propos
Note d'intention de Hannah-Jazz Mertens, adaptatrice et metteuse en scène :
« C’est à l’âge adulte que nous rencontrons Asher, prêt à nous raconter sa quête identitaire : comment il est devenu Asher Lev l’artiste, Asher Lev le juif hassidique, Asher Lev l’exilé. Nous suivons avec attention la complexité de cette famille dont les membres ne se comprennent pas et dans laquelle il est difficile d’être soi-même sans faire souffrir les autres.
En gardant Asher Lev comme narrateur de sa propre histoire, le spectateur est interrogé directement, personnellement, il est autant acteur que témoin : Asher Lev ouvre le débat en nous contant son histoire. Pour autant, le spectacle ne se termine pas à la fin de son récit, il continue avec la réponse que chaque spectateur pourrait apporter, en comparant ce qu’il vient de vivre à sa propre trajectoire. Cette histoire résonne en nous, qu’on soit un jeune et qu’on cherche sa place, qu’on soit un adulte ayant traversé cette épreuve parfois chaotique, et peut-être maintenant confronté à celle de ses enfants… C’est la force de cette histoire si personnelle et en même temps universelle.
J’ai travaillé sur cette œuvre avec la volonté de rendre au mieux l’extrême sensibilité de ce texte qui m’a touchée de plein fouet. En cette période où le caractère essentiel de l’art est remis en question, l’histoire d’Asher résonne de plus en plus fort. »
Derniers avis sur le spectacle : Je m’appelle Asher Lev
Avis publié par Benoît le 7 avril 2024
Très belle mise en scène, dynamique sans temps mort, acteurs excellents.
Avis publié par Matthieu le 7 avril 2024
Brillantissime ! L’adaptation du texte de la VO américaine à été merveilleusement réalisée ! Toute la profondeur du texte ressort de manière limpide et touchante. Les acteurs sont magnifiques. La mise en scène très réussie. Merci beaucoup pour ce beau moment.
Avis publié par Patrick R. le 24 mars 2024
Cette pièce créée dans les années 2000 par le metteur en scène américain Aaron Posner d’après le roman de Chaïm Potok, nous raconte le dilemme du fils et le poids de la famille.
Comment devenir qui l’on est, s’opposer à ce que l’on attend de nous, sans blesser ou offenser ses parents et sa communauté.
Comment se libérer du poids de l’éducation, de la tradition sans renier ses racines ?
Ses questions nous concernent tous, mais sont encore plus criantes et douloureuses pour les artistes comme Asher Lev.
Cette nécessité de s’opposer violemment au carcan de la famille, de la religion, de la tradition, explique pourquoi beaucoup d’artistes nous apparaissent comme des monstres. L’art est une vision individuelle, une interprétation unique, un commentaire du monde. L’artiste ne se veut responsable que de son art et ne peut l’être qu’en oubliant le regard de l’autre. Il doit devenir un monstre d’égoïsme pour survivre quelle que soit la violence qu’il fait subir à son entourage.
Chaim Potok, auteur et rabbin, juif hassidique de Brooklyn a vécu ce dilemme et n’a pourtant renoncé ni à son art ni a son humanité. Mais je crains que ça ne soit pas le chemin de la plupart des grands artistes. Il ne faut pas le regretter mais simplement le comprendre.
Avis publié par Jacques le 14 février 2024
Scénario banal, cousu de fil blanc.
Pas d'émotions particulières.
Avis publié par Hubert le 14 février 2024
Excellente adaptation du livre.
Mise en scène mettant bien en valeur les traits marquants du livre et des personnages.
Des acteurs excellents.
Principaux artistes liés à l'événement
Guillaume Bouchède : au théâtre, Guillaume Bouchède est à l'affiche de Denver le dernier dinosaure, la comédie musicale (texte, mise en scène - Théâtre de la Renaissance) en 2024, Ulysse, l'odyssée musicale (mise en scène - Théâtre des Variétés) en 2024 ou encore Berlin Berlin (interprétation - Théâtre Fontaine) en 2023.
Martin Karmann : au théâtre, Martin Karmann est à l'affiche de No Limit (interprétation - Théâtre de la Tour Eiffel) en 2023, Pour ne rien dire (mise en scène - Théâtre Le Bout) en 2023, La Fin de l'homme rouge ou Le Temps du désenchantement (interprétation - Théâtre de l'Atalante) en 2019 ou encore Le Garçon du dernier rang (interprétation - Théâtre Paris-Villette) en 2018.
Stéphanie Caillol : au théâtre, Stéphanie Caillol est à l'affiche de Une histoire d'amour (interprétation - La Scala Paris) en 2022, Le Porteur d'histoire (Théâtre des Béliers Parisiens) en 2020, Edmond (Théâtre Alexandre Dumas) en 2018 ou encore Le Système (Théâtre Antoine) en 2015.
Hannah-Jazz Mertens : au théâtre, Hannah-Jazz Mertens est à l'affiche de L'Amour médecin (interprétation - À la Folie Théâtre) en 2022.
Informations billetterie
Réservez vos places à partir de 22 € / jusqu'à 40 € (prix tous frais inclus).
Coordonnées du lieu
Théâtre des Béliers Parisiens
Adresse : 14 bis rue Sainte-Isaure 75018 Paris 18eTransports
Bus : Mairie du 18e - Jules Joffrin (31 / 40 / 60 / 80 / 85), Marcadet (40 / 80 / 85), Albert Kahn (56 / 85), Duhesme - Le Ruisseau (31 / 60), Simplon (56 / N14 / N44)
Plan d'accès
14 bis rue Sainte-Isaure
6 avis sur Je m’appelle Asher Lev
Avis publié par Benoît le 7 avril 2024
Très belle mise en scène, dynamique sans temps mort, acteurs excellents.
Avis publié par Matthieu le 7 avril 2024
Brillantissime ! L’adaptation du texte de la VO américaine à été merveilleusement réalisée ! Toute la profondeur du texte ressort de manière limpide et touchante. Les acteurs sont magnifiques. La mise en scène très réussie. Merci beaucoup pour ce beau moment.
Avis publié par Patrick R. le 24 mars 2024
Cette pièce créée dans les années 2000 par le metteur en scène américain Aaron Posner d’après le roman de Chaïm Potok, nous raconte le dilemme du fils et le poids de la famille.
Comment devenir qui l’on est, s’opposer à ce que l’on attend de nous, sans blesser ou offenser ses parents et sa communauté.
Comment se libérer du poids de l’éducation, de la tradition sans renier ses racines ?
Ses questions nous concernent tous, mais sont encore plus criantes et douloureuses pour les artistes comme Asher Lev.
Cette nécessité de s’opposer violemment au carcan de la famille, de la religion, de la tradition, explique pourquoi beaucoup d’artistes nous apparaissent comme des monstres. L’art est une vision individuelle, une interprétation unique, un commentaire du monde. L’artiste ne se veut responsable que de son art et ne peut l’être qu’en oubliant le regard de l’autre. Il doit devenir un monstre d’égoïsme pour survivre quelle que soit la violence qu’il fait subir à son entourage.
Chaim Potok, auteur et rabbin, juif hassidique de Brooklyn a vécu ce dilemme et n’a pourtant renoncé ni à son art ni a son humanité. Mais je crains que ça ne soit pas le chemin de la plupart des grands artistes. Il ne faut pas le regretter mais simplement le comprendre.
Avis publié par Jacques le 14 février 2024
Scénario banal, cousu de fil blanc.
Pas d'émotions particulières.
Avis publié par Hubert le 14 février 2024
Excellente adaptation du livre.
Mise en scène mettant bien en valeur les traits marquants du livre et des personnages.
Des acteurs excellents.
Avis publié par Sara Anne le 11 février 2024
Cette pièce d’une sensibilité qui touche à l’universel est d’une rare intelligence. Ses acteurs jouant plusieurs rôles comme la mise en scène fluide et efficace rendent le spectacle remarquable. Je le recommande chaleureusement.
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