Après la nuit

De Marius Olteanu (2019)
Cinémas Drame 1h56

Réalisation : Marius Olteanu
Principaux artistes : Judith State, Cristian Popa, Alexandru Potocean, Serban Pavlu
Genre : Drame
Titre original : Monstri.
Nationalité : Roumanie
Durée : 1h56
Année de production : 2019
Date de sortie (ou ressortie) : 18 décembre 2019

Présentation

Dana et Arthur sont mariés depuis une dizaine d'années. Tout semble aller pour le mieux entre eux. Ils sont bien entourés. Mais Arthur mène une double vie. Il a des désirs secrets qui le rongent. Dana se demande alors si elle doit rester à ses côtés. Profitant d'un voyage loin de lui, elle tente de prendre une décision. Lui l'appelle plusieurs fois, propose de la rejoindre, mais, même fragilisée par l'émotion, elle préfère réfléchir seule. Elle hésite. Elle se demande si elle doit le laisser partir ou tout faire pour sauver les apparences.

Après la nuit est le premier long-métrage de Marius Olteanu. Il évoque l’incidence du passage du temps et des évolutions sociétales sur les relations amoureuses. Le film propose une suite de son court-métrage Score nul, réalisé en 2015 : « à chaque projection, le public restait et manifestait beaucoup de curiosité, ce qui générait des débats longs et intenses. J’ai donc trouvé logique de prolonger l’histoire ». Tout au long de l’écriture du scénario, Marius Olteanu a mené des entretiens avec des hommes et des femmes mariés afin de dresser un état des lieux des sentiments pour l’autre après plusieurs années.

Après la nuit : la distribution

Réalisation : Marius Olteanu

Casting : Judith State (Dana), Cristian Popa (Arthur), Alexandru Potocean (le chauffeur de taxi), Serban Pavlu (Alex), Dorina Lazar (Mamaie), Gabriel Rauta (Popescu), Alina Berzunteanu (Anca Popescu), Alina Tarba (Alina), Rolando Matsangos (le mari d'Alina)

Distribution technique : Marius Olteanu (scénario), Luchian Ciobanu (direction artistique)

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Judith State dans Sieranevada (2016) et Alexandru Potocean dans Les Chemins de la liberté (2010) et Au diable Staline, vive les mariés ! (2008).

Derniers avis sur le film : Après la nuit

Avis publié par DomL75 le 23 décembre 2019

J'ai adoré ce film intimiste et parfois drôle sur la difficulté à communiquer, au sein d'un "couple" ou de deux êtres d'une certaine façon à la dérive, et à être, à s'assumer, à composer au regard de qui l'on est intrinsèquement et de la difficulté pour la plupart des gens à s'affranchir du regard des autres, quitte à vivre dans la dissimulation et donc à vivre mal, à ne pas s'épanouir. Et de me souvenir pourquoi j'avais à 18 ans adoré Maurice, livre de Foster adapté par James Ivory. Autant de sujets qui sont abordés dans ce film de façon subtile et nuancée. Sont dénoncés bon nombre de clichés dans lesquels la société entend cantonner les couples et en particulier la femme qui devrait forcément et par défaut donner la vie et ce sans broncher.
J'ai adoré la façon de filmer, la lumière, les bruitages, les dialogues et le non verbal.
Je suis tout particulièrement sensible au fait que ce film interroge et ne laisse pas indifférent.
Courez voir ce premier film d'un réalisateur prometteur et à la belle distribution, ce avant qu'il ne soit plus à l'affiche.

1 avis sur Après la nuit

Avis publié par DomL75 le 23 décembre 2019

J'ai adoré ce film intimiste et parfois drôle sur la difficulté à communiquer, au sein d'un "couple" ou de deux êtres d'une certaine façon à la dérive, et à être, à s'assumer, à composer au regard de qui l'on est intrinsèquement et de la difficulté pour la plupart des gens à s'affranchir du regard des autres, quitte à vivre dans la dissimulation et donc à vivre mal, à ne pas s'épanouir. Et de me souvenir pourquoi j'avais à 18 ans adoré Maurice, livre de Foster adapté par James Ivory. Autant de sujets qui sont abordés dans ce film de façon subtile et nuancée. Sont dénoncés bon nombre de clichés dans lesquels la société entend cantonner les couples et en particulier la femme qui devrait forcément et par défaut donner la vie et ce sans broncher.
J'ai adoré la façon de filmer, la lumière, les bruitages, les dialogues et le non verbal.
Je suis tout particulièrement sensible au fait que ce film interroge et ne laisse pas indifférent.
Courez voir ce premier film d'un réalisateur prometteur et à la belle distribution, ce avant qu'il ne soit plus à l'affiche.

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