Réalisation :
Alejandro Rojas, Juan Vasquez
Principaux artistes :
Alberto Amman, Bruna Cusí, Ben Temple, Laura Gómez
Genre : Drame
Titre original : Upon Entry
Nationalité : Espagne
Langue de tournage : Espagnol
Durée : 1h17
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 1er mai 2024
Distributeur : Condor Films
Présentation
Projetant de démarrer une nouvelle vie aux États-Unis, Diego et Elena quittent Barcelone pour New York. Mais à leur arrivée à l’aéroport, la police des frontières les interpelle pour les soumettre à un interrogatoire. D’abord anodines, les questions des agents se font de plus en plus intimidantes. Diego et Elena sont alors gagnés par le sentiment qu’un piège se referme sur eux.
Border Line est né des expériences des deux cinéastes, Alejandro Rojas et Juan Vasquez, tout deux originaires du Vénézuela, et des témoignages de proches concernant le processus d'immigration aux États-Unis. Si l'ambition initiale était de témoigner, le film se veut politique. « Il parle des dynamiques de pouvoir, du harcèlement, des problèmes d’autorité, des endroits où vous pouvez soudain vous sentir extrêmement vulnérable selon vos origines, la méfiance que nourrissent certains envers vous selon ces mêmes origines », explique Alejandro Rojas. Border Line a remporté le prix du public du Festival du film policier Reims Polar en 2023.
Border Line : la distribution
Réalisation : Alejandro Rojas, Juan Vasquez
Casting : Alberto Amman (Diego), Bruna Cusí (Elena), Ben Temple (agent Barrett), Laura Gómez (agent Vásquez), Johann Viera (M. Bachir), David Comrie (un policier), Colin Morgan (un policier), Gerard Oms (un passager), Nuris Blu (une policière), Kotomi Nishiwaki (le maître-chien), Laura Bernis (conducteur de taxi), Alicia Durán (une jeune femme)
Distribution technique : Alejandro Rojas (scénario), Raquel Torras (musique), Juan Vasquez (direction artistique), Juan Vasquez (scénario)
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Alberto Amman dans Hipotesis (2014) et Eva (2011) ; Bruna Cusí dans Mía & Moi (2021) et Les Mystères de Barcelone (2020) et Ben Temple dans Remember Me (2019) et Ignacio de Loyola (2017).
Derniers avis sur le film : Border Line
Avis publié par M. le Maudit le 2 mai 2024
Sous le pretexte de montrer au spectateur de façon documentaire, une expérience qui pourrait tout à fait être vécue - et qui l’a peut-être été par certains -, A. Rojas a tissé une implacable dramaturgie, qui met à nu les deux protagonistes, les révélant en fait à eux-mêmes, ainsi qu’au spectateur médusé. Sur la forme, tout le monde sait que les services d’immigration américains sont performants - c’est sans doute pour cela que les États-Unis sont capables de s’éviter tous les malveillants qui cherchent à s’y implanter. Pour un spectateur européen (et français en particulier), quelle leçon à méditer, surtout pour les bonnes âmes bien-pensantes qui détesteront l’ambiance du film, au-delà de l’arrogance des agents ! … Mais il faut être extrêmement attentif, dans les toutes dernières minutes, aux intentions révélées par les remarques de l’enquêtrice, avant la chute finale du récit : un vrai régal pour cet authentique thriller !
Avis publié par Patrick le 1er mai 2024
C'est un regard nourri d'expérience que jettent les deux réalisateurs vénézuéliens sur le processus d'immigration aux Etats-Unis. Border Line prend ainsi la forme d'un huis clos, un interrogatoire d'un couple venu de Barcelone par deux fonctionnaires de la police des frontières aux questions de plus en plus intimes et insidieuses, provoquant le vacillement et le doute chez ceux qui aspirent juste à mener une vie meilleure de l'autre côté de l'Atlantique.
Avec un dispositif minimal - un bureau au cœur de l'aéroport où on entend les bruits de l'extérieur et notamment des travaux en cours, - Border Line nous tient en haleine par la richesse rhétorique à la limite de la dialectique de ses dialogues. Le sentiment d'engrenage, de piège et d'impasse se répand jusqu'au malaise sans qu'on puisse deviner l'issue d'un imbroglio administratif et policier qui semble virer au harcèlement.
Satire et dénonciation percutantes dans un format volontairement court qui resserre et tend l'ensemble au seuil de l'asphyxie.
2 avis sur Border Line
Avis publié par M. le Maudit le 2 mai 2024
Sous le pretexte de montrer au spectateur de façon documentaire, une expérience qui pourrait tout à fait être vécue - et qui l’a peut-être été par certains -, A. Rojas a tissé une implacable dramaturgie, qui met à nu les deux protagonistes, les révélant en fait à eux-mêmes, ainsi qu’au spectateur médusé. Sur la forme, tout le monde sait que les services d’immigration américains sont performants - c’est sans doute pour cela que les États-Unis sont capables de s’éviter tous les malveillants qui cherchent à s’y implanter. Pour un spectateur européen (et français en particulier), quelle leçon à méditer, surtout pour les bonnes âmes bien-pensantes qui détesteront l’ambiance du film, au-delà de l’arrogance des agents ! … Mais il faut être extrêmement attentif, dans les toutes dernières minutes, aux intentions révélées par les remarques de l’enquêtrice, avant la chute finale du récit : un vrai régal pour cet authentique thriller !
Avis publié par Patrick le 1er mai 2024
C'est un regard nourri d'expérience que jettent les deux réalisateurs vénézuéliens sur le processus d'immigration aux Etats-Unis. Border Line prend ainsi la forme d'un huis clos, un interrogatoire d'un couple venu de Barcelone par deux fonctionnaires de la police des frontières aux questions de plus en plus intimes et insidieuses, provoquant le vacillement et le doute chez ceux qui aspirent juste à mener une vie meilleure de l'autre côté de l'Atlantique.
Avec un dispositif minimal - un bureau au cœur de l'aéroport où on entend les bruits de l'extérieur et notamment des travaux en cours, - Border Line nous tient en haleine par la richesse rhétorique à la limite de la dialectique de ses dialogues. Le sentiment d'engrenage, de piège et d'impasse se répand jusqu'au malaise sans qu'on puisse deviner l'issue d'un imbroglio administratif et policier qui semble virer au harcèlement.
Satire et dénonciation percutantes dans un format volontairement court qui resserre et tend l'ensemble au seuil de l'asphyxie.
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