Théâtres Tragédie Pièces de théâtre

De Jean Racine, mise en scène Romeo Castellucci. Avec Isabelle Huppert, Cheikh Kébé, Giovanni Manzo.

Genres : Tragédie, Théâtre contemporain
Lieu : Théâtre de la Ville - Sarah Bernhardt, Paris 4e
Date de début : 5 mars 2024
Date de fin : 28 mars 2024
Durée : 1h45

Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé

Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels : présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique.

Présentation

Bérénice, Titus, empereur de Rome, et Antochius, au-delà du douloureux triangle amoureux et politique, révèlent l’histoire d’une femme. Une femme qui sombre, dont la profondeur des silences est aussi tonitruante que le son de voix. Peuplé d’êtres quasi spectraux, un univers fantasmagorique laisse apparaître une icône, car il s'agit bien là de la quintessence du théâtre, par le théâtre, pour le théâtre.

Après avoir incarné Mary Stuart pour Bob Wilson et s'être illustrée dans La Ménagerie de verre et La Cerisaie, respectivement pour Ivo van Hove et Tiago Rodrigues, Isabelle Huppert fait équipe cette fois-ci avec Romeo Castellucci pour revisiter la célèbre tragédie en 1 506 alexandrins. En maître du Gesamtkunstwerk wagnérien – œuvre totale, réunissant les arts dans la perspective d’exprimer l’unité de la vie –, le metteur en scène convoque dispositifs sonores et plastiques à l’appui du jeu de la comédienne.

Le spectacle Bérénice est référencé dans notre rubrique Pièces de théâtre.

Derniers avis sur le spectacle : Bérénice

Avis publié par Cyril le 27 mars 2024

Ridicule.
Fat.
Et pourtant nous voyons moultes pièces à Paris et au festival d’Avignon.
Pauvre monsieur Racine.

Avis publié par Cécile le 21 mars 2024

Le pauvre Racine doit se retourner tous les soirs dans sa tombe tant sa pièce est massacrée.
Isabelle Huppert, seule sur scène, croit interpréter une Bérénice qui souffre de se faire larguer par Titus. Mais elle ne fait que gémir ou crier et son interprétation est indigne d'une actrice de son talent.
Pour voir quelque chose, il faut être aux cinq premiers rangs car un voile dissimule la scène. Les autres spectateurs n'ont droit qu'à un podcast en partie inaudible en raison d'une musique lancinante qui empêche de comprendre le texte.
Quant à Titus, il fait une brève apparition sur scène en danseur maigrichon alors que l'empereur, d'après les statues qui le représentent, avait plutôt un physique costaud.
Enfin les sénateurs romains qui se déshabillent sur scène me laissent perplexe.
Un metteur en scène doit toujours veiller à respecter la pièce et son auteur et ne jamais la réinterpréter à sa façon c'est souvent raté. Malheureusement l'égo personnel prend souvent le dessus. Quand on a aucun talent on change de métier.
Je déconseille vivement aux gens d'y aller car c'est une perte de temps et d'argent.
Enfin le théâtre de la ville devrait veiller à ne pas se moquer des spectateurs en évitant de programmer des pièces dont la mise en scène est "nullissime".

Avis publié par Carl-Joe le 13 mars 2024

Si seulement il y avait l'option de 0 étoiles.
La célèbre et très belle pièce de Racine a été massacrée par Huppert et Castellucci.
Je ne suis jamais parti d'un spectacle avant, mais là c'était intolérable, gênant, désagréable, et incompréhensible. C'est exactement l'opposé de pourquoi on voudrait aller au théâtre.
Revendez vos billets à vos ennemis, et partez dîner à côté.

Avis publié par maxence le 13 mars 2024

Quel dommage !
Si seulement on comprenait plus de 4 ou 5 minutes de texte ! Comment être touché par la mise en scène de Castellucci ou par l'œuvre originale, si le texte n'est tout simplement pas audible ? Je dis "audible" au sens propre : vous n'entendrez pas le texte. Il est tour à tour passé au Vocoder, haché, recouvert de bruitages, lointain...
Ah ! Peut-être est-ce là le parti pris iconoclaste du metteur en scène (quelque chose comme: "Vous voulez entendre ces célèbre alexandrins ? Eh bien je vous les refuse !). Certes, mais c'est un peu léger.
Reste une mise en scène pensée pour être irritante par ses bruits tonitruants, ses loooongueurs savamment calculées être pénibles, ses gestes esthétiques magnifiques mais incompréhensibles.
J'ai été gêné pour Isabelle Huppert. Est-ce recherché ?
La douleur n'est pas toujours agréable, compréhensible ou belle à voir, certes. C'est peut-être une idée de cette mise en scène.
J'ai dans ma nette l'image très nette d'un Castellucci-Mister Burns se frottant les mains d'un air machiavélique, et se demandant: "Tiens tiens, comment pourrais-je emmerder mon public ? mmmm des bruitages de basketball ? ok ! Un radiateur ? chiche ! Un monologue qu'on n'entend pas ? bingo !"
Un plaisir onaniste du metteur en scène, qu'il ne veut partager avec personne.
J'entrais au théâtre avec le plaisir, prêt à être surpris, dérangé. J'en suis sorti triste qu'on m'ait joué ce mauvais tour.

Avis publié par Edouard le 13 mars 2024

Romeo Castalucci a au moins deux talents.
D’abord celui de croire et de faire croire qu’il est un « grand » metteur en scènes et en second d’avoir su embarquer Isabelle Huppert dans cette aventure ou lorsqu’il la laisse jouer sauve la représentation du complet désastre grâce à son immense talent… ou dévouement.
Le principe du quasi monologue de Bérénice reste une idée judicieuse. Encore faudrait-il que le texte de Racine - vraiment beau - ne soit pas rendu en partie inaudible dans la première partie surtout par des bruitages parasites….
Rome n’est sans doute plus dans Rome ! Les nobles sénateurs romains doivent chaque soir se retourner dans leur caveau en considérant la dé-pantalonade de leur évocation….
Ah ! J’oubliais… une mention spéciale pour la machine à laver qui arrive à indigérer et régurgiter un volume impressionnant de toile.
En revanche, le radiateur était un peu froid.

Principaux artistes liés à l'événement

Isabelle Huppert : au théâtre, Isabelle Huppert est à l'affiche de Mary said what she said (interprétation - Théâtre de la Ville - Espace Pierre Cardin) en 2023, La Ménagerie de verre (interprétation - Odéon - Théâtre de l'Europe) en 2022 ou encore La Cerisaie (interprétation - Odéon - Théâtre de l'Europe) en 2022.

Romeo Castellucci : au théâtre, Romeo Castellucci est à l'affiche de Bros (texte, mise en scène - MC 93) en 2022, La Vita Nuova (Grande Halle de la Villette) en 2019 ou encore Il primo omicidio (mise en scène - Opéra Garnier) en 2019.

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Partenaire

Coordonnées du lieu

Transports

Métro : Châtelet (1 / 4 / 7 / 11 / 14), Cité (4), Hôtel de Ville (1 / 11)
Bus : Châtelet (21 / 38 / 47 / 58 / 67 / 69 / 70 / 74 / 76 / 85 / N11 / N12 / N13 / N14 / N15 / N16 / N21 / N22 / N23 / N24 / N122), Cité - Palais de Justice (21 / 38 / 47 / 58 / 70 / 96 / N12 / N13 / N14 / N15 / N21 / N22), Pont Neuf - Quai du Louvre (21 / 27 / 58 / 67 / 69 / 70 / 72 / 74 / 85 / N11 / N15 / N16 / N24), Châtelet - Quai de Gesvres (58 / 67 / 69 / 70 / 72 / 96 / N11 / N15 / N16 / N21 / N24), Hôtel de Ville (67 / 69 / 70 / 72 / 75 / 76 / 96 / N11 / N16 / N21), Rivoli - Châtelet (21 / 72 / 74), Châtelet / Coutellerie (38 / 75 / 96 / N23), Cité - Parvis Notre-Dame (47 / 75 / N15 / N22), Pont d'Arcole (75)

Plan d'accès

Théâtre de la Ville - Sarah Bernhardt - Paris 4e
2 place du Châtelet

17 avis sur Bérénice

Avis publié par Cyril le 27 mars 2024

Ridicule.
Fat.
Et pourtant nous voyons moultes pièces à Paris et au festival d’Avignon.
Pauvre monsieur Racine.

Avis publié par Cécile le 21 mars 2024

Le pauvre Racine doit se retourner tous les soirs dans sa tombe tant sa pièce est massacrée.
Isabelle Huppert, seule sur scène, croit interpréter une Bérénice qui souffre de se faire larguer par Titus. Mais elle ne fait que gémir ou crier et son interprétation est indigne d'une actrice de son talent.
Pour voir quelque chose, il faut être aux cinq premiers rangs car un voile dissimule la scène. Les autres spectateurs n'ont droit qu'à un podcast en partie inaudible en raison d'une musique lancinante qui empêche de comprendre le texte.
Quant à Titus, il fait une brève apparition sur scène en danseur maigrichon alors que l'empereur, d'après les statues qui le représentent, avait plutôt un physique costaud.
Enfin les sénateurs romains qui se déshabillent sur scène me laissent perplexe.
Un metteur en scène doit toujours veiller à respecter la pièce et son auteur et ne jamais la réinterpréter à sa façon c'est souvent raté. Malheureusement l'égo personnel prend souvent le dessus. Quand on a aucun talent on change de métier.
Je déconseille vivement aux gens d'y aller car c'est une perte de temps et d'argent.
Enfin le théâtre de la ville devrait veiller à ne pas se moquer des spectateurs en évitant de programmer des pièces dont la mise en scène est "nullissime".

Avis publié par Carl-Joe le 13 mars 2024

Si seulement il y avait l'option de 0 étoiles.
La célèbre et très belle pièce de Racine a été massacrée par Huppert et Castellucci.
Je ne suis jamais parti d'un spectacle avant, mais là c'était intolérable, gênant, désagréable, et incompréhensible. C'est exactement l'opposé de pourquoi on voudrait aller au théâtre.
Revendez vos billets à vos ennemis, et partez dîner à côté.

Avis publié par maxence le 13 mars 2024

Quel dommage !
Si seulement on comprenait plus de 4 ou 5 minutes de texte ! Comment être touché par la mise en scène de Castellucci ou par l'œuvre originale, si le texte n'est tout simplement pas audible ? Je dis "audible" au sens propre : vous n'entendrez pas le texte. Il est tour à tour passé au Vocoder, haché, recouvert de bruitages, lointain...
Ah ! Peut-être est-ce là le parti pris iconoclaste du metteur en scène (quelque chose comme: "Vous voulez entendre ces célèbre alexandrins ? Eh bien je vous les refuse !). Certes, mais c'est un peu léger.
Reste une mise en scène pensée pour être irritante par ses bruits tonitruants, ses loooongueurs savamment calculées être pénibles, ses gestes esthétiques magnifiques mais incompréhensibles.
J'ai été gêné pour Isabelle Huppert. Est-ce recherché ?
La douleur n'est pas toujours agréable, compréhensible ou belle à voir, certes. C'est peut-être une idée de cette mise en scène.
J'ai dans ma nette l'image très nette d'un Castellucci-Mister Burns se frottant les mains d'un air machiavélique, et se demandant: "Tiens tiens, comment pourrais-je emmerder mon public ? mmmm des bruitages de basketball ? ok ! Un radiateur ? chiche ! Un monologue qu'on n'entend pas ? bingo !"
Un plaisir onaniste du metteur en scène, qu'il ne veut partager avec personne.
J'entrais au théâtre avec le plaisir, prêt à être surpris, dérangé. J'en suis sorti triste qu'on m'ait joué ce mauvais tour.

Avis publié par Edouard le 13 mars 2024

Romeo Castalucci a au moins deux talents.
D’abord celui de croire et de faire croire qu’il est un « grand » metteur en scènes et en second d’avoir su embarquer Isabelle Huppert dans cette aventure ou lorsqu’il la laisse jouer sauve la représentation du complet désastre grâce à son immense talent… ou dévouement.
Le principe du quasi monologue de Bérénice reste une idée judicieuse. Encore faudrait-il que le texte de Racine - vraiment beau - ne soit pas rendu en partie inaudible dans la première partie surtout par des bruitages parasites….
Rome n’est sans doute plus dans Rome ! Les nobles sénateurs romains doivent chaque soir se retourner dans leur caveau en considérant la dé-pantalonade de leur évocation….
Ah ! J’oubliais… une mention spéciale pour la machine à laver qui arrive à indigérer et régurgiter un volume impressionnant de toile.
En revanche, le radiateur était un peu froid.

Avis publié par Patrick le 12 mars 2024

Pièce prétendument dérangeante, soi-disant intemporelle. Car il y a une différence entre déranger et énerver. Le but du théâtre d'après Aristote était de purger le corps de ses mauvaises humeurs en transformant l'horreur en plaisir (catharsis). Et bien le metteur en scène de ce "Bérénice" réussit à accomplir l'inverse : on entre heureux d'assister à la représentation de l'une des plus belles œuvres de la littérature française et on en ressort énervés d'avoir payé pour être pris pour des jambons.

Et prétendre mettre en avant l'intemporalité de la pièce (pardon, son "inactualité" !) en appliquant à la voix d'Isabelle Huppert les mêmes effets vocaux que la musique pop la plus actuelle où installer sur scène un lave-linge dernier cri ainsi qu'une bouteille de soda très en vogue, il faut être gonflé.

Désolé mais je ne suis pas un fanboy cocaïné de la FIAC. Je suis de la plèbe, mais de celle qui discerne la supercherie dans le charabia prétentieux du dépliant distribué à l'entrée et qui se demande s'il est encore possible, en 2024, d'emmener sa fille lycéenne voir une tragédie classique sans lui imposer les fantasmes éphébophiles d'un plasticien sur le déclin.

Avis publié par Guy le 11 mars 2024

Un scandale.
Du n’importe quoi pour faire créatif.
En fait, c’est pédant, prétentieux, décousu et vain.
Même Isabelle Huppert, magistrale, ne parvient pas à sauver du désastre ce ramassis de snobisme.

Avis publié par Paola le 9 mars 2024

Curieux objet que ce Bérénice de Castellucci... Pour dissiper tout quiproquo, il s'agit d'une création d'après l'oeuvre éponyme, donc il ne faut pas reprocher l'incomplétude du texte ou la seule présence de Bérénice sur scène.
La mise en scène n'est pas dénuée d'une certaine esthétique. J'ai pour ma part trouvé la prestation d'Isabelle Huppert remarquable et géniale l'idée de ne lui opposer qu'un silence. Antioche et Titus sont sont de simples figurants muets car ce silence amplifie toute la douleur de Bérénice, seule avec sa tristesse entre les murs de la scène.
Cette prestation aurait peut-être mérité un écrin un peu plus discret et c'est ce que j'ai regretté. Trop de place laissée aux jeux de scène, à la musique, aux à-coté. J'adhère au parti-pris, mais davantage de retenue aurait permis de mieux faire passer le message. Il y a assurément une part d'esbrouffe qui confine trop souvent au ridicule. Dommage...

Avis publié par Matthias le 9 mars 2024

Cette pièce veut scandaliser, déranger, mais ne parvient qu'à atterrer le public. Rien ne fonctionne, tout est lourdingue.. On devine que le but du metteur en scène est de recréer artificiellement une bataille d'Hernani pour s'en faire la victime heroïsée d'un public réac. Ne rentrez pas dans ce jeu, ne gaspillez pas votre argent ! Préférez promouvoir des troupes moins dans le vent mais plus méritantes et qui touchent très certainement moins de subventions publiques.
Je m'amuse de lire que le seuil commentaire positif indique qu'il faut faire le deuil du texte. Faire le deuil du texte quand on va voir Racine revient à faire le deuil de la neige quand on va au ski...

Avis publié par jackie le 8 mars 2024

Quand on a fait le deuil du texte qui n'est plus qu'un des éléments d'un spectacle total, on est emporté par la beauté vénéneuse d'une tragédie que l'on ressent au plus profond de soi.
La solitude, le silence, la distance sont suggérés plus que déclarés, tout y contribue : musique, mouvement, lumière, dispositifs scéniques. Il faut s'abandonner.

Avis publié par Marie Christine le 8 mars 2024

Catastrophique ! A fuir ! Incompréhensible et absurde…
Une bonne partie des spectateurs partent…
Des racines et pas d’ails.
Comme le dit Télérama « spectacle fumeux ».

Avis publié par Pierre le 6 mars 2024

J’aurais du partir dès la 5e minute. Je suis resté plus par curiosité que par passion.
Qu’en dire ?
Le metteur en scène s’est moqué de Racine, des spectateurs, du monde. Son ego démesuré l’enfle à profusion au point de se placer en gros sur l’affiche ! La grenouille qui se veut plus grosse que… Racine. Il est brouillon, sauvage, incohérent, inculte et se croit un génie. Laissons le se soigner ailleurs que dans une salle subventionnée.
Que dire d’Isabelle Huppert ? On l’aime ou non mais généralement ses interprétations sont soignées et elle respecte les auteurs. Là, elle s’est laissée convaincre de massacrer le texte de Racine. Méconnaissable.
Ça de l’art ? Du vomi tout au plus.

Avis publié par Van lier le 6 mars 2024

Rien à rajouter à ce spectacle de théâtre conceptuel.

Avis publié par Françoise le 27 février 2024

Assez peu à rajouter à l'avis laissé par Dominique le 25 février. Après avoir vu la pièce à Montpellier le 23, j'ai du mal à trouver les mots justes pour dire toute ma déception. Ce n'est pas la pièce de Racine, ceci est très clair. C'est l'interprétation qu'en ont donnée un metteur en scène et une actrice qui ont pu avoir du talent... que l'on n'a franchement pas retrouvé ici.

Effectivement, c'est une performance, mais elle est mauvaise. L'auto-tune ne sert en rien les vers de Racine et rend le texte souvent incompréhensible et inaudible malgré l'utilisation (en soi, décevante) du micro. Le texte est effectivement quasi illisible sur les rideaux, et mal synchronisé. Les performeurs sont inutiles. Ils ne rajoutent rien au texte, coupent le rythme de la pièce, et leurs interventions sont autant de coupures qui donnent envie de se lever et de partir.

Effectivement, on retrouve les gros sabots d'un modernisme dont ce texte n'avait pas besoin... En quoi voir Isabelle H enlacer un radiateur et mettre ses rideaux dans un lave linge pour le moins incongru renforce-t-il l'objet de la pièce? Pourquoi, une fois de plus, les 12 performeurs finissent-ils nus sur scène ? N'y voyez là aucune pruderie, mais une incompréhension totale de ce que le metteur en scène a voulu symboliser par là.

Quel est cet imbroglio où Bérénice se change en Isabelle au fil du texte ? (un peu de modestie, madame). Quant à la fin... j'en suis encore sans voix ! On aurait souhaité que l'agonie de cette reine soit bien plus courte. C'est vraiment le coup de massue final... ah non ! il est couronné par quelques hurlements d'un "ne me regardez pas !" auquel d'aucuns auraient dans la salle volontiers répondu "pars !" s'ils n'avaient été arrêtés par une politesse que le metteur en scène ne leur a pas montré.

Bref, Monsieur, Madame, vous avez réussi à mettre deux générations d'accord : Nous allons tous relire Racine pour en retrouver la beauté, et tâcher d'oublier cette funeste erreur. Et si nous sommes pour cela des provinciaux étriqués, je l'assume avec grand plaisir. Le parisianisme n'est pas synonyme d'intelligence ni de bon goût semble-t-il.

Avis publié par Yasmine le 26 février 2024

Que dire… Les dix premières minutes j’ai d’abord été séduite par l’installation d’une atmosphère sombre et éclatante, pesante et éthérée, l’apparition toute en gravité d’Isabelle Huppert au milieu de la scène. Et puis.. Le reste n’est que naufrage. La voix d’IH est si déformée qu’on croirait ses répliques débitées par une intelligence artificielle. La scène se charge d’accessoires improbables et d’artifices dans tous les sens et l’on n’y comprend plus rien. De larges passages de la pièce disparaissent au profit d'intermèdes interminables de « performeurs » qui, évidemment, finiront dans le plus simple appareil. Nous étions un groupe de neuf, dont quatre profs de lettre, et sommes sortis abasourdis. Je ne doute pas que ce show façon « sons et lumières » trouvera son public, mais certainement pas parmi les amoureux de Racine.

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