La Dolce vita

Journaliste à Rome, Marcello s’est spécialisé dans les rubriques à scandale. Habitué des boîtes de nuit, il y rencontre la fille d’un industriel qui se donne à lui dans le lit d’une prostituée. De retour à son domicile, il porte secours à sa maîtresse qui, jalouse, a tenté de se suicider. Repris par son métier, il ne cherche pas moins une nouvelle aventure avec une star internationale dont le fiancé lui inflige une sévère correction. Un ami fidèle, modèle d’équilibre à ses yeux, s’efforce de le convaincre de changer le cours de son existence, mais cet homme se donne la mort après avoir tué ses deux enfants. Marcello, profondément ébranlé, s’enfonce davantage dans sa vie d’orgies. Après une nuit de débauche, il aperçoit sur la plage une jeune fille qu’il a déjà rencontrée, innocente celle-là, mais il ne la reconnaît pas et s’éloigne avec ses compagnons de beuverie…

C’est en hommage à la disparition de Marcello Mastroianni, voici dix ans, qu’est rééditée cette œuvre prestigieuse de Federico Fellini. Malgré le scandale que le film suscita à l’époque, La Dolce vita obtint le Grand Prix au Festival de Cannes 1960. Des scènes restent gravées dans toutes les mémoires : le survol de la ville par un hélicoptère auquel est suspendue une statue du Christ, Anita Ekberg se baignant dans la Fontaine de Trévi… L’un de ces films qu’on ne se lasse pas de redécouvrir…