Le Cas Richard Jewell

De Clint Eastwood (2019)
Cinémas Drame 2h10

Réalisation : Clint Eastwood
Principaux artistes : Paul Walter Hauser, Olivia Wilde, Sam Rockwell, Jon Hamm
Genre : Drame
Titre original : Richard Jewell
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 2h10
Année de production : 2019
Date de sortie (ou ressortie) : 19 février 2020

Présentation

Lors des Jeux olympiques d’été à Atlanta en 1996, Richard Jewell, un agent de sécurité sans histoire, découvre une bombe au Centennial Park, où ont lieu des activités culturelles en soirée. La bombe explose. Deux personnes meurent, des dizaines d’autres sont blessées. Jewell, dont la vigilance a permis de sauver de nombreuses vies, est célébré dans les médias. L’enquêteur Tom Shaw du FBI est convaincu que Jewell a fabriqué et déposé la bombe. La journaliste Kathy Scruggs, de l’Atlanta Journal Constitution, commence à remettre en cause la version officielle. Dès lors, la vie de Richard Jewell, soutenu par sa mère et son avocat Watson Bryan, va virer au cauchemar.

À l’origine, le projet devait être porté par Paul Greengrass à la réalisation avec Leonardo DiCaprio et Jonah Hill au casting. C’est finalement Clint Eastwood, touché par cette histoire et friand des héros ordinaires, qui en a pris les commandes : « je voulais faire ce film, pour réhabiliter l’honneur de Richard ». Paul Walter Hauser, interprète de Richard Jewell, a notamment été aperçu dans Moi, Tonya et BlacKkKlansman.

Le Cas Richard Jewell : la distribution

Réalisation : Clint Eastwood

Casting : Paul Walter Hauser (Richard Jewell), Olivia Wilde (Kathy Scruggs), Sam Rockwell (Watson Bryant), Jon Hamm (Tom Shaw), Nina Arianda (Nadya Light), Kathy Bates (Bobi Jewell), Ian Gomez (Dan Bennet), Wayne Duvall (Richard Rackleff)

Distribution technique : Billy Ray (scénario), Arturo Sandoval (musique), Kevin Ishioka (décors), Yves Bélanger (direction artistique), Marie Brenner (scénario original), Kent Alexander (scénario original), Kevin Salwen (scénario original)

Avant Le Cas Richard Jewell, Clint Eastwood a réalisé Le 15h17 pour Paris en 2018, La Mule en 2018, Sully en 2016 et American Sniper en 2015.

La musique a été composée par Arturo Sandoval, qui avait composé auparavant la bande son des films La Mule en 2018 et Open Day en .

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Paul Walter Hauser dans Late Night (2019) ; Olivia Wilde dans Seule la vie... (2018) et Lazarus Effect (2015) et Sam Rockwell dans Jojo Rabbit (2019) et Vice (2018).

Derniers avis sur le film : Le Cas Richard Jewell

Avis publié par Sophie le 13 mars 2020

J’ai adoré le passage avec la Macarena ! :)

Avis publié par Remy le 8 mars 2020

Encore un film revendicatif de Clint Eastwood sur les dérives du pouvoir américain : ici du FBI bien entendu, mais aussi celui du pouvoir de la presse qui comme souvent tombe dans la panneau grossier que lui tend précisement le FBI.
Rien de vraiment très surprenant.
Les acteurs sont bons, mais petit problème : je me suis ennuyé du début à la fin...

Avis publié par Salles-cinema.com le 3 mars 2020

Sous ses allures de série B au trait un peu forcé, le film réalisé par Clint Eastwood est remarquable grâce à son acteur principal qui interprète un anti-héros ambiguë d'une Amérique où les medias, 25 ans avant les réseaux sociaux, règnent en maîtres.

Avis publié par Jack Sparrow le 26 février 2020

Film super-intéressant, puisque comme rappelé, c’est une histoire vraie qui montre que dans certains pays, c’est la Presse qui donne la musique, qu’elle a une puissance et une force de frappe inouïe, en dehors de toute vérité.

Ce qui fascine, c’est le paradoxe, ou les peuples méprisent la Presse et les journalistes pour aussitôt croire, au sens de la croyance comme dans un dieu, ce que peut bien dire la Presse.

Ce qui inquiète, c’est la police, ici fédérale FBI, qui n’a plus aucune logique, mais qui suit le mouvement de foule.

Ne faisons point d’ethnocentrisme, il est vrai que l’histoire se passe dans un système de Common Law et non le système d’Europe continentale : Germanique, où celui qui accuse à la charge de la preuve.
Pour le faire vite, en Common Law l’opinion est un fait, ainsi celui qui est accusé doit prouver qu’il est innocent.

Avis publié par Hector le 24 février 2020

Un fait divers qui pousse à la réflexion sur le rôle des médias parfois destructeur et sa recherche effrénée de la "bonne histoire" quitte à tout balayer sur son passage. Malheureusement, le sujet est traité sans nuance de manière simpliste et totalement binaire : il y a d'un côté les gentils, de l'autre les méchants au point d'en être vraiment caricatural.

8 avis sur Le Cas Richard Jewell

Avis publié par Sophie le 13 mars 2020

J’ai adoré le passage avec la Macarena ! :)

Avis publié par Remy le 8 mars 2020

Encore un film revendicatif de Clint Eastwood sur les dérives du pouvoir américain : ici du FBI bien entendu, mais aussi celui du pouvoir de la presse qui comme souvent tombe dans la panneau grossier que lui tend précisement le FBI.
Rien de vraiment très surprenant.
Les acteurs sont bons, mais petit problème : je me suis ennuyé du début à la fin...

Avis publié par Salles-cinema.com le 3 mars 2020

Sous ses allures de série B au trait un peu forcé, le film réalisé par Clint Eastwood est remarquable grâce à son acteur principal qui interprète un anti-héros ambiguë d'une Amérique où les medias, 25 ans avant les réseaux sociaux, règnent en maîtres.

Avis publié par Jack Sparrow le 26 février 2020

Film super-intéressant, puisque comme rappelé, c’est une histoire vraie qui montre que dans certains pays, c’est la Presse qui donne la musique, qu’elle a une puissance et une force de frappe inouïe, en dehors de toute vérité.

Ce qui fascine, c’est le paradoxe, ou les peuples méprisent la Presse et les journalistes pour aussitôt croire, au sens de la croyance comme dans un dieu, ce que peut bien dire la Presse.

Ce qui inquiète, c’est la police, ici fédérale FBI, qui n’a plus aucune logique, mais qui suit le mouvement de foule.

Ne faisons point d’ethnocentrisme, il est vrai que l’histoire se passe dans un système de Common Law et non le système d’Europe continentale : Germanique, où celui qui accuse à la charge de la preuve.
Pour le faire vite, en Common Law l’opinion est un fait, ainsi celui qui est accusé doit prouver qu’il est innocent.

Avis publié par Hector le 24 février 2020

Un fait divers qui pousse à la réflexion sur le rôle des médias parfois destructeur et sa recherche effrénée de la "bonne histoire" quitte à tout balayer sur son passage. Malheureusement, le sujet est traité sans nuance de manière simpliste et totalement binaire : il y a d'un côté les gentils, de l'autre les méchants au point d'en être vraiment caricatural.

Avis publié par crespy le 23 février 2020

Très, très bon film, sauf quand on pense qu'il s'agit d'une histoire vraie... Les médias ! Ils peuvent presque tout.. Et si cela se passe aujourd'hui, c'est encore pire.. les réseaux sociaux, une plaie.

Avis publié par Aminata le 23 février 2020

Ces histoires vraies sont toujours stupéfiantes et horrifiantes.

Ce sont les médias, la recherche de la gloire, la starisation qui violente les droits les plus élémentaires des personnes sur lesquelles l’on enquête : la présomption d’innocence.

Combien d’abrutis parlent à tort et à travers : présumé coupable !
L’on ne présume pas de la culpabilité, puisqu’il s’agit d’une sentence qui se prononce au terme d’un procès juste et équitable quand nous sommes civilisés.

Là, j’étais terrifiée, je me disais : « mais si c’était moi qui me retrouvais dans cette situation, que ferais-je ? »

Cette recherche du scoop, du buzz, de la polémique : « parlez en bien ou en mal, mais parlez de moi », attirer l’Audimat, les publicitaires et poum l’on balance un innocent aux chiens comme aurait dit François Mitterrand.

Hey, un type complétement innocent, nous le savons dès le départ, mais la Presse décide autrement, le phénomène de meute, le plaisir pervers libidinal à haire qu’ont les foules et patatra le FBI donne à la meute ce qu’elle veut : « du sang et des jeux ! »

Avis publié par Mourad le 23 février 2020

Histoire vraie fascinante sur une personne hors norme, doux dingue, ailleurs, un brun beauf, qui ne veut jamais haire, ni se mettre en colère.

Il cherche toujours à comprendre le positionnement de l’autre et à l’expliquer, du coup le FBI va tout faire pour lui coller sur le dos deux meurtres et un attentat terroriste.

Nous le pensons naïf et bête, alors qu’il ne l’est pas !

Fascinant, car c’est également sur l’emballement médiatique, l’infox, la fausse nouvelle, l’infodivertissement (infotainment) et ce phénomène de meute surreprésenté dans le monde anglo-saxon.

La presse décide qu’il est coupable, l’opinion qui se fabrique par les médias veut donc sa peau, le FBI suit : « vous voulez que ce soit lui, alors ce sera lui ! Passez votre commande bonnes gens !»

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