Le Tableau volé

J'ai beaucoup aimé et le scénario est bien écrit.

Autant l'histoire qui constitue le fond du scénario est prenante (la découverte d'un chef-d'œuvre spolié pendant la guerre "abandonné" dans une maison acquise par une famille alsacienne très modeste et sa restitution aux héritiers du propriétaire juif d'origine, une fiche famille new-yorkaiise), autant les éléments satellites censés la meubler sont artificiels, obscurs et, pour tout dire, un peu artificiels à force d'invraisemblances.
De même, les personnages, en particulier le commissaire-priseur et la stagiaire (le talent des acteurs n'est nullement en cause), ont des comportements si contrastés que cela frise l'incohérence. Ainsi, André Mason, d'abord vu comme un véritable butor amoureux du luxe se mue-t-il en être chevaleresque (mais alcoolique), soucieux d'assurer la restitution du tableau à ses vrais propriétaires tout en assurant une juste rétribution à la famille alsacienne. À noter, la scène finale de la rencontre entre l'ouvrier alsacien (excellent acteur) et la famille new-yorkaise est très émouvante.

Un bon film sur l’envers du monde de l’art.

Très bon film, rythmé, excellent jeu d'acteurs .

Un film génial avec des acteurs excellents

Bien rythmé d'un bout à l'autre. On est happé par cette histoire vraie. Les acteurs excellent tous et ils sont tous humains à leur manière. La romance dévoilée sur la fin est superflue à moins que ce soit la réalité !! Bon rendu de l'atmosphère d'une vente.

Une entrée passionnante dans le monde feutré des ventes d'objets d'art. L'intrigue est convaincante. Y aller par curiosité.

Un film très bien ficelé. Mention pour le clivage Paris-province. Alex Lutz est vraiment un excellent acteur, dans un rôle où le spectateur sent le contraste entre son côté public et son côté privé, moins réjouissant (pour lui).

Immersion dans le monde suranné et vénal du marché de l'art et des commissaires priseurs inspire d'un fait réel datant de 2000. Découverte fortuite par une avocate d'un tableau de grande valeur dérobé à une famille juive lors de la deuxième guerre mondiale dans la maison d'un ouvrier. Excellente interprétation d'Alex Lutz : être froid, implacable, cynique et dénué de tout sens moral par opposition à Paco ignorant et désintéressé qui, dédommagé par les descendants du propriétaire du tableau décide de ne rien changer à sa vie si ce n'est d'acheter une maison à sa mère.

De superbes acteurs, mention spéciale pour Lutz et la délicieuse Lea Drucker dans un scénario improbable dans lequel Pascal Bonitzer a mis tout ce qui lui passait par la tête ou qui était à la mode. On passe un bon moment, mais comme le dimanche soir sur TF1

Un très bon film sans temps morts qui fait découvrir les dessous des enchères d’art.

Pascal Bonitzer emmêle deux thématiques sur l'art dans Le Tableau volé : la spoliation et la disparition d'une œuvre majeure d'une part, les arcanes du marché de l'art d'autre part. Le mélange passe aussi par la mixité sociale à laquelle le réalisateur qui affectionne les milieux bourgeois ne nous avait pas habitués en mettant en scène, à côté des agences des commissaires-priseurs des beaux quartiers et des salles de ventes une famille alsacienne modeste (une mère dépressive et son fils ouvrier de nuit) qui possède sans le soupçonner un trésor : une toile disparue de Egon Schiele.
Si passionnant soit le sujet, il est ici traité de manière trop schématique et un tantinet caricatural, malgré un casting de haute volée. Avant l'art, il y est d'abord question d'argent qui traverse et contamine toutes les relations sociales en jeu. Le film peine à pénétrer au cœur de son sujet, s'arrêtant d'abord sur le personnage de l'assistante du commissaire-priseur., avant de prendre les contours plus excitants d'une chasse aux héritiers doublée de la révélation de manœuvres financières. L'ensemble bien documenté nous permet de côtoyer des milieux souvent confidentiels. il reste néanmoins très sage et balisé, ne s'éloignant jamais des stéréotypes.

Trop de place donnée au personnage de la stagiaire mythomane et psychologiquement perturbée. Ce choix scénaristique n'est pas judicieux et dessert l'intrigue et le thème principal

Une belle histoire emmenée avec entrain par une brochette d’acteurs talentueux. Vraiment un très bon film.

Savoureuse comédie qui se déroule dans le milieu des maisons de ventes aux enchères parisiennes. Si le dénouement est un peu trop convenu, les comédiens sont parfaits, Alex Lutz et Louise Chevillotte en particulier.