The Bikeriders

Superbe reconstitution du monde des motards américains des années 60-70. Le film retrace l'esprit libertaire, conquérant, de ces passionnés en ne faisant pas l'impasse sur leurs pires travers. Un petit bijou.

Assez bon, mais assez typiquement de la mythologie américaine. On ne s'ennuie pas, mais on ne s'enthousiasme pas non plus. Une histoire un peu plate. Rien de très nouveau.

Un film vraiment vintage. Les musiques sont sympas la violence un peu moins. On pense à « l’équipée sauvage » à « Easy rider » à « Scorpio rising ». La première partie sous forme de reportage est un peu longue, ensuite on entre plus dans le vif du sujet. L’actrice principale est vraiment bien. L’ensemble est sympathique et vaut le coup. Allez y.

Un vrai bon film de voyous, de bikers à l’américaine avec blousons de cuir et stupéfiantes Harley bien pétaradantes à souhait (pas comme ces nouvelles motos électriques à bruits d’aspirateurs sans sac). Les acteurs sont bluffants, l’intrigue bien montée. J’ai beaucoup aimé.

Cette plongée dans les années 60 a assurément quelque chose de désuet et de suranné qui questionne sur les intentions de Jeff Nichols : naissance de dérèglements à venir, montée de la violence, prise du pouvoir par la jeune génération et difficultés de la transmission et de l'héritage.
Les premières scènes ne nous intéressent guère. Entre celle qui succombe pour le beau gosse de la bande et le reste de cette dernière composée d'abrutis alcoolisés dont les principales occupations se résument à picoler, se battre et faire des pique-niques qui se transforment en gigantesques bastons, on peine à ne pas choisir.
Heureusement le scénario va s'étoffer et se complexifier en révélant les personnalités complexes des protagonistes. Johnny le chef mystérieux se préoccupe de l'évolution de son clan et du passage de témoin à Benny, le bellâtre fougueux et rebelle, qui n'en a pas la moindre envie tandis que Kathy, le fil directeur de l'ensemble, se révèle un personnage attachant, lucide et intelligent.
The Bikeriders, construit de façon très classique, se fonde sur le livre d'un photographe qui suivit au long cours les clubs de motards qui firent la légende d'une certaine Amérique (L'Équipée sauvage et Easy Rider). Il en mesure ainsi l'évolution d'une éthique de l'entraide et de la solidarité envers les marginaux jusqu'au basculement dans la violence, la drogue et les trafics.

Jeff Nichols est un des plus grand réalisateur indépendant du moment. Cette histoire de bickers nous fait penser à la série cultissime sons of arnachy avec comme leader le blond Charlie hunnan ici on en retrouve un autre tout aussi blond et charismatique Austin Butler excellent comme d'habitude épaulé par un Tom Hardy usé qui veut céder sa place a son poulain un portrait de groupe vu et étudié par un Mike faist discret mais qui laisseras une trace écrite et photographique de cette saga de cambouis et de castagnes et d amitiés virils