Vandal

Adolescent rebelle et renfermé, Chérif, 15 ans, est condamné à trouver un stage et à reprendre son CAP de maçon, après un énième rodéo dans une voiture “empruntée”. Il quitte donc Valence, sa mère et son petit frère Elias pour se faire héberger chez son oncle et sa tante à Strasbourg, où son père a par ailleurs refait sa vie. Son intégration sur les chantiers est tumultueuse. Par bonheur, il y rencontre Élodie qui le trouble immédiatement avec son solide tempérament. Mais surtout, Chérif découvre l’univers des graffs. En effet, Thomas, son cousin, peint les murs de la ville, la nuit, avec son groupe, les Ork. Tous n’ont qu’un rêve : découvrir qui est le mythique Vandal qui “graffe ses spots deux fois plus vite qu’à eux 7”. Viré du groupe pour avoir révélé ses activités de graffeur à Élodie, Chérif se met en quête d’identifier Vandal…

Pour son premier film, aux images nocturnes magnifiques, à l’émotion subtile, où aucun personnage n’est caricatural pas même l’incommunicabilité entre générations, Hélier Cisterne nous entraîne dans le monde mystérieux des graffs qui “témoignent de façon absolument sincère et brute de la jeunesse d’une époque”. On y découvre sans temps-mort cet incroyable univers où l’on risque sa vie pour une simple lettre dessinée sur un mur.